Gouvernement Dogbé : l’Opposition extraparlementaire sceptique vis-à-vis de l’atteinte de ses objectifs annoncés

Publié le lundi 5 octobre 2020 | aLome.com

© Autre presse par Primature togolaise
Le Gouvernement Dogbé a la confiance du Parlement autour de son discours-programme
Lomé, le 02 octobre 2020. Siège du Parlement. Le Gouvernement Dogbé a la confiance du Parlement autour de son discours-programme.

Quasi indifférence et scepticisme : ce sont les lignes forces de la posture de l’opposition extraparlementaire au terme de la publication de la composition du Gouvernement Dogbé 1 depuis le 1er octobre dernier. Les tenants de cette position politique fondent leur argumentation sur le fait qu’il ne saurait y avoir de profonds changements dans les faits et gestes de l’équipe gouvernementale au Togo sans une vraie alternance au sommet de l’Etat.

«Les gouvernements passent. Les pratiques malsaines persistent. La corruption et la prédation sur les finances sont les gangrènes du Togo. L’Exécutif se tait, la justice regarde ailleurs, les pilleurs de la République s’en donnent à cœur joie. Le peuple trinque. Vive le Togo !», a opiné le président ad intérim du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio sur le sujet.

Abordant et commentant la formation de la nouvelle équipe gouvernementale rendue publique au soir du 1er octobre (soit près de huit mois après la tenue de l’élection présidentielle 2020 au Togo), les fidèles de Monseigneur Kpodzro (DMK) l’ont qualifiée «d’un non-événement». La DMK se réjouit à ce titre du refus général des opposants au régime de Faure Gnassingbé de rentrer dans ce gouvernement que dirige Victoire Dogbé.

«En date du lundi 28 septembre 2020, Faure Essozimna Gnassingbé a nommé une dame au poste de Premier ministre du régime éyadémao-gnassingbéen ethno-militaro-clanique vieux de plus de 53 ans maintenant (…) Certes, eu égard au rôle éminent qu’elle a toujours joué dans la vie socio-politique de notre pays, la femme togolaise mérite amplement d’assumer de hautes fonctions, y compris celles de la magistrature suprême», a critiqué l’écrivain togolais Godwin A. Tété, nonagénaire, et membre d’honneur de l’ANC.

«Cependant, la "Question togolaise fondamentale" d’aujourd’hui ne se situe guère à ce niveau. La "Question togolaise fondamentale" de ce jour réside en ceci que, selon le vœu exprimé par le Peuple togolais le 27 septembre 1992, quasiment à 100% : «Nul ne saurait exercer plus de deux mandats présidentiels. Et ce, en aucun cas». Il apparaît donc que la nomination en cause ici relève tout simplement d’une démagogie de bas étage, destinée à leurrer la communauté internationale. Elle se révèle comme un non-événement tout cru !», renforce Godwin A. Tété. Cette position de cet écrivain a été reprise à son compte par l’opposant Martin K. Yamgnane, ex maire de Saint Coulitz en Bretagne (France).

Lors du vote de confiance au Gouvernement Dogbé au Parlement le 03 octobre dernier, le ministre André Johnson (membre du Bureau politique de l’UFC, parti de l’opposition parlementaire) a vanté l’étroit attachement du discours-programme de Victoire Dogbé au PND (Programme national de développement sur la période 2018-2022), en dépit de la Covid-19.

Akoyi A. & E. G.

Le digital, la jeunesse et l`inclusion financière seront les priorités de mon Gouvernement (Victoire TOMEGAH-DOGBE)
Publié le: 5/10/2020 | aLome.com Radio

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