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Adjamagbo : ‘Dans le contexte actuel, le ministère du Développement à la base n’a plus sa raison d’être’

Publié le mercredi 7 octobre 2020  |  globalactu
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
1ère sortie publique d`Agbéyomé Kodjo depuis le scrutin du 22 février 2020
Lomé, le 27 février 2020. Foyer du cinquantenaire de l`EEPT. 1ère sortie publique d`Agbéyomé Kodjo depuis le scrutin du 22 février 2020. L`ex candidat à la présidentielle 2020 rencontre sa base électorale. Brigitte Johnson
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De multiples dysfonctionnements jalonnent la mise en œuvre de la décentralisation au Togo. Mais selon la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), l’un des problèmes majeurs auquel les conseils municipaux sont confrontés, est la réticence du régime de Faure Gnassingbé à transférer effectivement les compétences et les mesures d’accompagnement aux assemblées délibérantes.

La question est au cœur d’une formation qu’a initiée le parti de Brigitte Adjamagbo Johnson à l’endroit de ses 34 élus locaux. Une formation de 4 jours qui a pour thème : ‘être élus : en savoir plus pour une meilleure gouvernance’.

«La loi et les textes juridiques relatifs à la décentralisation ont certes prévu le transfert des compétences de l’Etat aux collectivités territoriales. Mis dans la pratique, des ministères sont peu disposés à rendre effectif ledit transfert.

Au demeurant, les ressources financières nécessaires pour assurer les charges au niveau local sont insuffisantes quand elles ne sont pas simplement inexistantes. Tout ceci est rendu possible à cause du manque de précision juridique en matière fiscale», a lancé dans son mot d’ouverture de cette formation, la secrétaire générale de la CDPA.

Pour être plus concrète, Mme Adjamagbo Johnson a donné l’exemple du ministre en charge du développement à la base. Selon elle, les fonds conséquents d’investissement local sont toujours détenus par ce ministère qui, a-t-elle ajouté, n’a plus sa raison d’être dans le contexte actuel.

«Finalement, les communes ne peuvent disposer de ressources nécessaires à leur fonctionnement et investissement que sur instruction personnelle du chef de l’Etat», a-t-elle souligné.

Pour la CDPA, les dysfonctionnements auxquels les communes et des maires sont confrontés après bientôt un an de mise en œuvre de la décentralisation sont nombreux.

«Certains maires de communes existantes ont hérité des infrastructures et des équipements pour une large part mal entretenus. Des services urbains sont réduits au strict minimum alors que les besoins des populations de plus en plus pauvres sont immenses. D’autres maires se retrouvent à la tête de nouvelles communes quasiment dépourvues de tout. Une forte proportion de communes se sont vues léguées un personnel pléthorique, mais avec des accompagnements financiers dérisoires», constate-t-elle.

Ce n’est pas tout, dit-elle. Il y a une catégorie de maires classés opposants au régime.
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