Eliminatoires CAN 2021 : Le mot d’ordre de Le Roy aux Eperviers pour sortir gagnants de la décisive confrontation contre l’Egypte

Publié le samedi 10 octobre 2020 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Eliminatoires CAN 2021: Les Comores battent 1-0 le Togo dans le cadre de la 1ere journée de poule
Lomé, le 14 novembre 2019. Stade de Kégué. Eliminatoires CAN 2021. Les Comores battent 1-0 le Togo dans le cadre de la 1ere journée des matches de poule.

Les Eperviers du Togo sont contraints à un exploit retentissant contre l’Egypte les 14 et 17 novembre prochains (en match aller et retour), s’ils espèrent disputer la prochaine CAN en 2022. Leur sélectionneur Claude Le Roy en est conscient.

Derniers de la poule G des qualificatifs (avec un point en 2 matchs) de la CAN 2021 (prévue en janvier 2021 mais reportée en 2022 à cause du coronavirus) après 2 journées de compétition durant le second semestre 2019, les Eperviers du Togo n’ont plus droit à l’erreur durant les 3e et 4e journées.
Pour ce faire, le sélectionneur Claude Le Roy axe sa préparation (en Tunisie perturbée par le coronavirus) tactique sur un système de jeu «qui ne va pas laisser de l’espace aux Egyptiens» selon ses mots. «Il nous faudra avoir du cran face aux Pharaons, oser les prendre précocement à la gorge», renforce le sélectionneur-consultant TV. L’avertissement est de taille car les Egyptiens (septuples vainqueurs de la CAN) sont eux aussi dans le creux de la vague dans la poule G.
Ils sont 3e et sont tenus également de sortir le grand jeu pour honorer leur statut africain. «Nous devons être prêts contre l’Egypte au sortir de nos rencontres de préparation», avertit pour sa part le capitaine des Eperviers, Djene O. Dakonam. Toutes choses que confirment son coéquipier Flyod Ayité. «Nous devons produire un bon écrémage entre les anciens et les nouveaux venus, donner le meilleur de nous-mêmes face aux Egyptiens», exhorte l’attaquant togolais.

Tout comme de nombreuses sélections du monde, les Eperviers du Togo ne se sont plus regroupés depuis plus de 6 mois en raison du coronavirus.

E. G.

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