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La dette des pays les plus pauvres a atteint le chiffre record de 744 milliards de dollars avant la pandémie (Banque mondiale)

Publié le mardi 13 octobre 2020  |  Xinhua
Faure
© aLome.com par Presidence du Togo
Faure Gnassingbé s’est entretenu, ce 1er novembre 2019, avec M. Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, en visite de travail au Togo.
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WASHINGTON, 12 octobre (Xinhua) -- La dette extérieure totale des pays les plus pauvres du monde a augmenté de 9,5% pour atteindre le chiffre record de 744 milliards de dollars en 2019, selon le dernier rapport du Groupe de la Banque mondiale sur les statistiques de la dette internationale publié lundi.

"Avant le début de la pandémie de COVID-19, l’augmentation des niveaux de la dette publique était déjà une source de préoccupation, en particulier dans de nombreux pays les plus pauvres du monde", a déclaré le prêteur multilatéral dans un communiqué à l’occasion des réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Le Groupe des Vingt (G20) a approuvé l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) en avril dernier pour aider jusqu’à 73 des pays les plus pauvres à gérer l’impact de la pandémie, leur permettant de suspendre les paiements de la dette publique bilatérale jusqu’à la fin de 2020, a noté la Banque mondiale.

Le président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, avait précédemment exhorté les pays du G20 à prolonger le délai de l’ISSD jusqu’à la fin de 2021 et à s’engager à donner à cette initiative une portée aussi large que possible.

Le rapport a montré que la dette extérieure totale des pays éligibles au programme d’allègement de la dette du G20 a atteint un niveau record l’année dernière, "soulignant l’urgence pour les créanciers et les emprunteurs de collaborer afin d’écarter le risque croissant de crises de la dette souveraine déclenchées par la pandémie de COVID-19".

Le rythme d’accumulation de la dette de ces pays était près de deux fois plus élevé que celui des autres pays à faible et moyen revenu en 2019, selon le rapport.

"Il a été très important que les dirigeants des nations les plus pauvres s’expriment et parlent de la nécessité d’alléger le fardeau de la dette par les nations créancières", a tweeté lundi M. Malpass.

"Ce dialogue n’a pas encore été aussi solide qu’il me semble nécessaire pour faire avancer ce processus", a-t-il indiqué.

Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des économies du G20 doivent se réunir virtuellement mercredi et pourraient prendre une décision quant à une nouvelle extension de l’allègement du service de la dette.

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