Togo: L’ATC lance son projet de sensibilisation et de lutte contre le trafic de faux médicaments

Publié le jeudi 15 octobre 2020 | Radio Lome

© aLome.com par Parfait
La Police présente d`importantes saisies de médicaments contrefaits.
Lomé, le 22 septembre 2015. Direction générale de la Police. 22 tonnes de médicaments contrefaits en provenance du Nigeria, saisies les 16 et 19 septembre derniers par la police, ont été présentées aux médias.

Le Togo comme tout pays frontalier, font face au fléau de prolifération de médicaments illicites. Les faux médicaments proviennent en général d’Asie et inondent les marchés de la capitale Lomé et des villes de l’intérieur.

Pour palier à ce problème de santé publique, l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC), a initié un projet de sensibilisation et de lutte contre le trafic de faux médicament au Togo. Le projet a été lancé officiellement à Lomé, au cours d’une conférence de presse organisée le mardi 13 octobre 2020. Il s’agit l’association de sensibiliser d’avantage les consommateurs.

Près de 400 tonnes de faux produits ont été saisi par les douanes en 2018 au Togo. Dans la sous-région, la situation est alarmante depuis quelques années. En trois ans, près de 756 millions de produits pharmaceutiques illicites et contrefaits ont été interceptés lors des opérations d’interception de conteneurs dans les principaux ports maritimes africains.

Ce projet de sensibilisation et de lutte contre le trafic des faux médicaments au Togo se situe alors dans le cadre de l’appel à projet lancé par l’Organisation Internationale des Consommateurs (OIC) afin de contribuer au renforcement des associations de consommateurs.

La durée de la mise en œuvre de ce projet étant de trois (03) mois, il vise à garantir une santé pour les consommateurs de médicaments au Togo. De façon explicite, il s’agira de former et sensibiliser les médias, acteurs de la société civile et les décideurs sur le trafic et la consommation des médicaments illicites dans au Togo.

La mise en œuvre du projet, permettra la formation de quarante (40) personnes sur les méfaits de la libre circulation des médicaments contrefaits, la réalisation de dix milles (10.000) affiches d’information sur les nouveaux moyens ou nouvelles méthodes de lutte contre les faux médicaments, la sensibilisation des parlementaires et autres décideurs à la mise en place d’un cadre juridique et des moyens plus efficaces pour réduire la circulation des faux médicaments dans les circuits de ventes etc…

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