Covid-19 au Togo: Seuil de 50 morts franchi, plus de 100 mille tests opérés, recul inquiétant des mesures-barrières

Publié le vendredi 16 octobre 2020 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Dr Mohaman Djibril de la coordination de la Riposte nationale contre la Covid-19

La Covid-19 poursuit son petit bonhomme de chemin au Togo avec les contaminations qui continuent de grimper. Pourtant, en dépit du matraquage médiatique des campagnes de sensibilisation, le respect des mesures-barrières semble en berne.

Plus de sept mois après la détection du 1er cas du coronavirus au Togo, le cap symbolique des 50 morts a été franchi ce 13 octobre. Idem pour le seuil des 100 mille tests (PCR effectués) qui a été franchi depuis le 10 octobre dernier.
A ce 15 octobre 2020, on dénombrait officiellement 1996 contaminations, 1489 guéris, 456 actifs, et un total de 104.290 tests de laboratoire effectués sur différents sites sanitaires dans tout le pays. Depuis la fin de l’isolement et du couvre-feu voici 7 jours dans 3 Préfectures de la Région Centrale pour endiguer une inquiétante vague de contaminations au coronavirus, les Préfectures du Golfe et d’Agoè (formant le Grand-Lomé) ont repris la main en terme de foyers immenses de contamination de la pandémie. A titre d’exemple, sur les 13 cas positifs recensés ce 15 octobre, 11 ont encore été recrutés dans le Grand-Lomé.
Face à cette donne permanente, le CNGR (Comité national de gestion de la riposte contre la Covid-19) a relancé il y a 7 jours la piste du bouclage de certains quartiers du Grand Lomé pour endiguer ces contaminations. Pour l’heure, aucune précision n’a été donnée autour de la mise en branle de cette prochaine mesure de restriction. La plupart des victimes de la Covid-19 au Togo sont des patients diabétiques ou traînant une comorbidité selon l’équipe des soignants.

Depuis la levée du couvre-feu dans la capitale togolaise et du bouclage de plusieurs villes du Sud-Togo le 9 juin dernier, c’est la première fois que le CNGR relance avec insistance l’éventualité de leur réinstauration dans le Grand Lomé, face aux nombreuses attitudes permissives à l’égard des mesures-barrières.

Akoyi A. & J. G.

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