L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) a engagé une étude sur un mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation pour résoudre le problème de la valorisation des inventions et des technologiques, a fait savoir, le 15 octobre à Brazzaville, le directeur général de ladite organisation, M. Denis L. Bohoussou.
S’exprimant à l’ouverture de la 8ème édition du Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (Saiit), il a souligné que le problème de la valorisation des inventions et des technologiques constituent la principale contrainte des inventeurs et innovateurs.
De ce fait, l’Oapi s’évertue à mettre en place des mesures institutionnelles et financières pour soutenir et promouvoir l’innovation technologique dans ses Etats membres, a-t-il fait savoir, tout en notant l’importance de l’innovation technologique pour les pays africains qui aspirent au développement économique et social.
Parmi ces mesures figurent le soutien aux activités de recherche et de développement technologique, en amont des dépôts de demandes de brevets en faveur des chercheurs des Etats membres et la contribution aux frais de dépôt des demandes de brevets des inventeurs isolés, des Universités et des centres de recherche.
Au nombre de ces mesures, il y a aussi la prise en charge des frais de participation au Saiit des inventeurs par les pays membres, l’appui financier aux inventeurs méritants pour leur participation aux salons internationaux et l’accéder aux opportunités d’affaires avec des partenaires étrangers.
«Ces actions bien que louables doivent être supportées par de véritables mesures nationales pour atteindre efficacement le but escompté», a reconnu M. Bohoussou à cette édition placée sous le thème «Propriété intellectuelle, innovations et défis sanitaires : des solutions endogènes».
Selon lui, les Etats doivent créer un véritable système de l’innovation, dans lequel les acteurs, à savoir l’Etat, les universités, les inventeurs isolés, les entreprises et les investisseurs doivent jouer pleinement leur rôle afin de favoriser l’émergence des petites et moyennes entreprises innovantes.
Pendant trois jours, les inventions et les innovations exposées permettront non seulement de jauger le niveau de créativité des Etats membres de lOapi, mais aussi leur capacité à trouver des solutions endogènes aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, a dit M. Bohoussou.