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Politique/Dogbé à Agbéyomé K. et Fabre : ‘La page de la présidentielle 2020 est tournée, il faut se soumettre à cela’ !

Publié le lundi 19 octobre 2020  |  aLome.com
Victoire
© Autre presse par Primature togolaise
Victoire Tomégah-Dogbé
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Victoire S. D. Tomegah-Dogbé a accordé sa première interview en tant que Premier ministre à un média étranger : RFI. Elle est revenue à cette occasion sur la contestation des résultats du scrutin du 22 février par les opposants Agbéyomé Kodjo et Jean-Pierre Fabre.


Mme Tomegah-Dogbé ne va pas du tout prioriser les dossiers politiques du Togo durant son passage à la Primature. Elle a en avait déjà donné les grands traits lors de son discours-programme devant le Parlement. Et l’a encore réaffirmé ce 19 octobre au micro de RFI. «Le Togo est un Etat démocratique. La communauté internationale a été témoin du bon déroulement de la présidentielle 2020 dans notre pays», botte-t-elle en touche au sujet de la contestation des résultats du scrutin du 22 février par plusieurs opposants du pays. Et de renforcer ses dires en ces termes : «La crise électorale a été déjà réglée par la CENI et la Cour Constitutionnelle. Je me consacre aux défis économiques, sociaux et sanitaires». Dans le même sens, la 1ère femme Directrice du Cabinet présidentiel au Togo soulignera : «La page de la présidentielle 2020 est tournée. Il faut se soumettre à cela et se focaliser sur le développement et la vulnérabilité des populations. Ceux qui ne l’ont pas encore compris prendront le train en marche».
«Nos ambitions et nos objectifs sont structurés autours de trois grands axes : renforcer l’inclusion et l’harmonie sociales et consolider la paix ; dynamiser la création d’emplois en nous appuyant sur les forces de notre économie ; moderniser le Togo et renforcer ses structures», avait décliné Tomegah-Dogbé en prenant langue avec les fonctionnaires de la Primature du Togo, début octobre 2020.

Trente ans après le début du douloureux et lent processus de démocratisation au Togo, plusieurs voix s’élèvent dans l’Opposition et dans la société civile du Togo depuis le mois de juillet 2020 pour réclamer «la tenue de nouvelles discussions politiques inter-togolaises» pour curer les profonds maux politiques latents du pays, au risque de les voir rebondir comme en 2012 et en 2017.

E. G. & J. G.
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