Elections dans 5 Etats ouest-africains au dernier trimestre 2020: Assurez des scrutins inclusifs garants de progrès démocratiques et de stabilité régionale! (ONU, UA, CEDEAO)

Publié le vendredi 23 octobre 2020 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat de la CEDEAO à Lomé
Lomé, le 31 juillet 2018. Address Hôtel 02 Février. Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en présence des délégations des 15 pays membres. Au menu de cette session: examen de plusieurs rapports axés sur la création d`une monnaie unique, la situation politique au Mali, en Guinée-Bissau et au Togo. Cette session d`ouverture a connu la prestation de serment de Kassi Brou et de 5 juges de la Cour de justice de la CEDEAO. Dr Ibn CHAMBAS du système des Nations Unies en Afrique de l`ouest

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Elections en Afrique de l`ouest: La CEDEAO, l`UA et l`ONU interpellent les acteurs politiques

Les périodes électorales en Afrique francophone riment généralement avec des crispations sur le plan socio-politique. A l’instar des USA, cinq pays d’Afrique occidentale vont ou s’apprêtent à aller aux urnes pour élire leur premier magistrat. La CEDEAO, l’UA et l’ONU attirent l’attention des leaders politiques de ces Etats sur leur sens de responsabilité politique.

Le 22 février dernier, le Togo avait ouvert le bal des élections présidentielles 2020 devant se tenir en Afrique. Pour le compte du dernier trimestre 2020, cinq pays membres de la CEDEAO préparent ou tiennent diverses consultations électorales sur leur territoire. Il s’agit notamment de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana et du Niger. Cette demi-dizaine de scrutins se tient conformément aux Constitutions respectives de ces Etats avant le début de l’année 2021. Malheureusement, certaines de ces consultations se préparent ou se tiennent sur fond de tensions entre les acteurs politiques et ceux de la société civile.

Une situation qui interpelle des organisations sous-régionale, régionale et internationale. Via un communiqué conjoint rendu public en ce mois d’octobre 2020, la CEDEAO, l’UA et l’ONU tiennent à rappeler aux principaux acteurs de ces pays l’importance de la sauvegarde de la paix sociale et du renforcement de la culture démocratique en vue d’un développement harmonieux. Tout particulièrement, elles «exhortent tous les acteurs à prendre les mesures nécessaires pour assurer la tenue d’élections pacifiques, crédibles, transparentes et inclusives, garantes de progrès démocratiques et de stabilité régionale». Elles les incitent aussi à «privilégier le dialogue et explorer de façon consensuelle, les voies et moyens pour résoudre les questions en suspens».

Battre le fer quand il est chaud

Que ce soit en Côte d’Ivoire ou en Guinée, les tensions politiques actuelles inquiètent plus d’un. Des violences verbales par-ci, des entraves aux libertés fondamentales par-là. Des signes qui n’augurent pas une ambiance festive qui caractérise généralement ces périodes électorales dans les vielles démocraties occidentales, à l’instar du pays de l’Oncle Sam.
«A cet égard, la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies condamnent la recrudescence des rhétoriques violentes et de discours appelant à la haine, et encouragent toutes les parties prenantes aux processus électoraux dans ces pays à surmonter les divergences politiques par des voies pacifiques, et à agir résolument pour dénoncer et rejeter sans ambiguïté les incitations à la haine sous quelque forme que ce soit».

Les droits humains et les libertés fondamentales n’ont pas de nationalité. C’est pour cette raison que le trio d’organisation invite par ailleurs instamment et solennellement «l’ensemble de la classe politique de ces pays (NDLR : Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso, Ghana et Niger) à respecter et à protéger les droits fondamentaux, notamment les libertés d’expression, de rassemblement indispensables à la participation sereine de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance politique, ethnique, sociale et religieuse».

Akoyi A. & K. T.

Déclaration de fin de mission de la Mission ministérielle de la CEDEAO en Côte d’ivoire le lundi 19 octobre 2020
Publié le: 19/10/2020 | aLome.com Radio

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