«Nous entamons une nouvelle année judiciaire, au cœur d’une pandémie qui aura montré à l’humanité ses limites nous montrant l’inanité et la vacuité de notre modeste condition d’Homme », dixit le Président de la Cour de Justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
Daniel Amagoin TESSOUGUE faisait sa communication à l’occasion de la rentrée judiciaire 2020-2021 de la Cour de Justice de l’Union. Une rentrée qui a eu lieu ce 21 octobre 2020 au cours d’une audience solennelle et publique en présence, notamment du Ministre de la Justice du Burkina Faso, René BAGORO, du Président de la Commission de l’UEMOA Abdallah BOUREIMA, des Présidents des institutions judiciaires du Burkina Faso et du corps diplomatique.
Maître Paul Marcellin SALAMBERE, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Burkina Faso, a, dans sa plaidoirie, saisi «l’opportunité de la présente rentrée judiciaire pour inviter à plus d’ouverture afin de permettre à chaque barreau de pouvoir saisir la Cour de Justice en interprétation et gagner en efficacité»
Pour sa part, le Président de la Cour de Justice a, dans son intervention, rappelé que « le droit communautaire est en construction dans notre espace. Son effectivité sera un soulagement pour le peuple de l’UEMOA. Lorsque les citoyens de l’Union sentiront dans chaque acte qu’ils posent, le bénéfice des normes communautaires, ils en deviendront les plus grands défenseurs».
Il a remercié la Commission de l’UEMOA, l’Organe Exécutif de l’Union, pour l’accompagnement, notamment avec la réhabilitation des locaux abritant les deux Organes de contrôle : la Cour de Justice et la Cour des Comptes. Il a souhaité une nouvelle année judiciaire de paix et de sécurité, de santé, de bonheur et d’harmonie à toutes les communautés de l’espace UEMOA.
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