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«La problématique de la terre au Togo» au centre d’une conférence-débat à l’Institut de pédagogie religieuse Saint Paul de Lomé

Publié le mardi 27 octobre 2020  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.
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Lomé, 26 oct. (ATOP) – L’institut de pédagogie religieuse Saint Paul de Lomé, en partenariat avec la fondation Hanns Seidel, a organisé une conférence-débat sur «La problématique de la terre au Togo», le samedi 24 octobre au centre Christ Rédempteur à Lomé.

Initiée à l’intention des étudiants de l’institut et des leaders d’opinion intervenant dans le règlement des litiges fonciers, cette rencontre a permis de les former sur la citoyenneté responsable, d’informer les participants sur leurs droits successoraux et de les amener à comprendre la notion d’équité genre, surtout dans le domaine foncier au Togo.

Les participants ont suivi trois communications, à savoir, « la problématique des droits successoraux et de l’équité genre au Togo ; La question de la terre au Togo et l’accès à la terre et ses conséquences juridiques et sociales».

Dans la première communication, le directeur général de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dakey Koffi Kouma propose au gouvernement de faire une large diffusion des mécanismes de gestion de la succession, pour que même le vieillard ou le jeune homme qui vit dans un milieu rural sache qu’il n’est pas automatiquement héritier et qu’il y a des procédures et normes à respecter avant de l’être.

Le professeur Michel Goeh-Akué, orateur de la communication «La question de la terre au Togo» a indiqué que la terre, un élément important dans la gestion des biens communautaires, doit être encadrée par l’Etat, pour permettre un mieux vivre des citoyens. « Nous pensons que la question de la terre au Togo peut être résolue, si dans la formulation du nouveau code foncier, l’Etat impliquait les acteurs des sciences humaines », a ajouté le professeur.

Pour expliquer la 3ème communication « accès à la terre et ses conséquences juridiques et sociales », Me Mireille Aouissa-Adjaho, a expliqué que le nouveau code a prévu des règlements à l’amiable des litiges fonciers au niveau des chefs traditionnels, avant qu’on ne porte le problème au niveau des juridictions en cas de non satisfaction d’une partie.

Elle a insisté sur la vulgarisation de ce code puisque les ventes continuent d’être faites dans l’ignorance des textes en vigueur. «Ce qui est très important à retenir par les propriétaires terriens est l’immatriculation du terrain avant sa vente», a poursuivi l’avocate. Elle a ajouté que le nouveau code foncier accorde également une place prépondérante à l’équité genre en ce qu’il donne le droit à la femme d’hériter de la terre au même titre que les hommes et d’en disposer comme bon lui semble.

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