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Les droits de parlementaires de l’opposition bafoués dans le contexte d’élections dans plusieurs pays (UIP)

Publié le jeudi 5 novembre 2020  |  UN NEWS
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© Autre presse par DR
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De nouvelles allégations de violations des droits de l’homme de parlementaires de l’opposition commises sur fond d’élections ont été portées à l’attention de l’Union interparlementaire, a informé l’UIP mardi.


«Ces cas concernent des parlementaires de l’opposition dont les libertés d’expression, de réunion et de circulation auraient été fortement restreintes dans le contexte d’élections, en particulier au Venezuela, en Côte d’Ivoire et en Tanzanie», a précisé l’UIP dans un communiqué.

Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP a examiné les cas de quelque 300 parlementaires de 19 pays et a formulé des recommandations au Conseil directeur de l’UIP.

Cela concerne notamment des parlementaires détenus qui auraient été victimes de torture, de violence sexuelle et de mauvaises conditions de détention.

Les recommandations du Comité ont été entérinées par le Conseil directeur de l’UIP le 3 novembre lors de sa session en ligne.

Afrique

En Côte d’Ivoire, l’UIP a examiné les cas de neuf parlementaires de l’opposition dont certains droits fondamentaux ont été bafoués. Ils auraient fait l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires, entre autres.

En 2019, cinq d’entre eux ont été placés en détention dans le pays après avoir été inculpés de troubles à l’ordre public, d’atteinte à l’autorité de l’État et de diffusion de fausses nouvelles.

L’UIP était arrivée à la conclusion qu’aucune preuve matérielle ne prouvait leur culpabilité et que les accusations portées contre eux étaient apparemment motivées par des considérations politiques à l’approche des élections du 31 octobre.

D’après les derniers rapports, les autorités auraient libéré, le 24 septembre 2020, quatre des neuf parlementaires détenus. Leur mise en liberté serait toutefois provisoire et assortie d’importantes restrictions, comme l’interdiction de participer à toute « réunion politique».

L’UIP attire l’attention sur le cas du parlementaire de l’opposition, Alain Lobognon, qui est toujours en détention «pour des raisons que l’UIP ignore», malgré son mauvais état de santé. L'UIP est particulièrement préoccupée par la nature arbitraire des accusations portées contre les cinq parlementaires.

L’Union a signalé que le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a invalidé le 15 septembre la candidature à l’élection présidentielle de l’ancien Président de l’Assemblée nationale et candidat à l’élection présidentielle de 2020, Guillaume Soro.

M. Soro a été condamné par contumace à 20 ans de prison. Il a également été privé de ses droits politiques et civils pendant cinq ans, compromettant sa candidature à l’élection présidentielle et laissant supposer que la procédure pénale à son encontre est motivée par des considérations politiques.

En Tanzanie, l’UIP a examiné de nouvelles preuves de violations des droits de l’homme commises à l’encontre de Tundu Lissu, ancien parlementaire et leader de l’opposition aux dernières élections présidentielles.

M. Lissu est rentré en Tanzanie en juillet. Il avait reçu des soins médicaux à l’étranger après avoir été la cible d’une tentative d’assassinat.

Selon les informations communiquées à l’UIP, M. Lissu a fait l’objet de nombreuses menaces de mort et d’intimidation depuis son retour au pays, notamment dans les semaines précédant l’élection présidentielle, qui s’est tenue le 28 octobre.

L’UIP demande instamment aux autorités de Tanzanie d’enquêter sur la tentative d’assassinat, ainsi que sur les menaces de mort et autres formes d’intimidation dont M. Lissu aurait été la cible.

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