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Covid-19 : Acteurs sportifs togolais vent debout devant la non-reprise de leurs Championnats à l’approche des joutes internationales !

Publié le vendredi 6 novembre 2020  |  aLome.com
Séquence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Séquence du Championnat togolais de foot, saison 2016-2017
Lomé, le 05 mars 2017. Stade de Kégué. Semassi contraint au nul (0-0) par Dyto, dans le cadre de la 17ème journée de la D1 au Togo.
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Depuis le mois de mars 2020, les activités sportives sont suspendues au Togo. A l’approche de la reprise de la plupart des échéances continentales et internationales, des voix s’élèvent de plus en plus pour appeler à la reprise de toutes les disciplines sportives au Togo.

Ce sont surtout les acteurs du foot togolais qui crient haro autour de ce qu’ils appellent «la trop longue suspension des activités sportives au Togo» ! En fondant leurs critiques sur «le redémarrage des championnats ou activités sportives nationales dans la plupart des Etats de la sous-région, en dépit de la survivance de la Covid-19».

La préparation des Eperviers locaux pour le CHAN 2021, la mise au vert des équipes nationales cadette et junior pour les éliminatoires de compétitions internationales dans leur catégorie respective, et surtout la participation des clubs togolais aux Coupes continentales 2020-2021 sont les principaux arguments servis par ces critiques de l’immobilisme sportif au Togo.
Devant les résultats peu satisfaisants des Eperviers seniors depuis 2017 sur le continent, les préoccupations des adeptes togolais du foot grossissent à l’approche du CHAN 2021 et de l’entame des Coupes africaines auxquelles prendront part les clubs Asko de Kara et Unisport de Koloundè.

Pourtant, devant cette réclamation avec insistance des acteurs sportifs togolais, le Comité scientifique qui conseille le Gouvernement togolais autour de l’évolution de la pandémie au Togo se veut pragmatique et réaliste. Du moins pour le moment.

«Il faut un protocole sanitaire très rigoureux et onéreux pour encadrer la reprise des activités sportives au Togo. Elle doit être très contrôlée. Ce n’est pas la priorité de l’heure. Ce sont les églises puis les écoles», résume sur la question Pr Didier Koumavi Ekouevi, épidémiologiste et membre du Comité scientifique togolais.

«Il faudra tester tous les joueurs, et passer par une phase de tests pour lancer la grande vague des activités footballistiques», détaille-t-il en prenant l’exemple du football. Avec à la clé un élargissement du défi sanitaire qui attend le Togo tout comme la plupart des Etats d’Afrique quand toutes les activités quotidiennes vont reprendre sur leurs territoires.

«Le Togo tout comme la plupart des pays africains ont une sous-capacité de dépistage de la Covid-19 à l’heure actuelle, avec la plupart de cas asymptomatiques, à telle enseigne qu'on n'y connaît pas l'ampleur de la maladie», explique Pr Didier Ekouevi. Une somme d’arguments qui peine à convaincre la plupart des acteurs sportifs du Togo. «Comment nos voisins s’y prennent-ils pour relancer leurs activités sportives et pourquoi pas nous ? Comment pouvons-nous préparer des compétitions internationales tout en nous privant de nos championnats respectifs ?» sont les interrogations récurrentes dans cet univers sportif depuis d’interminables mois…


E. G.
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