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Le débat autour d’une monnaie commune en Afrique de l’Ouest se poursuit

Publié le mardi 10 novembre 2020  |  RFI
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© Autre presse par DR
Billet CFA
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L’Afrique de l’Ouest scrute toujours l’horizon pour savoir quand elle aura une monnaie commune. Lors d’une conférence virtuelle organisée le 5 novembre, le REAO, le Réseau des entreprises en Afrique de l’Ouest, trois experts et banquiers sont revenus sur le processus en cours du changement du franc CFA pour devenir l’éco.

En décembre 2019, les présidents ivoirien et français annoncent à Abidjan la décision de créer l’éco pour remplacer le franc CFA, commun à seulement 8 des 15 pays membres de la Cédéao. « La déclaration au nom de l’UEMOA du président Ouattara en décembre 2019 introduit deux changements importants : le changement de nom du franc CFA qui s’appellera éco et puis l’arrêt du compte d’opérations. Avec en revanche immédiatement l’annonce de la continuité du caractère inchangé de trois éléments essentiels : la parité qui restera fixe et qui restera la même, la convertibilité qui sera toujours illimitée et la garantie de la France, qui continuera à être donnée sur ces trois points », explique Paul Derreumaux, économiste et président d’honneur de la Bank of Africa.

Mais le calendrier prévoyant le début de la circulation de cette nouvelle monnaie reste à définir. Ce qui inquiète l’ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou, c’est une petite musique de ceux qui veulent créer plusieurs monnaies nationales. « Le franc CFA c’est la monnaie commune aujourd’hui de 8 pays. La France est en train d’essayer de montrer qu’elle s’éloigne, les chefs d’État y tiennent beaucoup, les opinions publiques aussi, mais avant d’être une monnaie “partagée” avec la France, c’est une monnaie commune à 8 pays, et ça c’est très important », déclare Lionel Zinsou.

Puis l’ancien Premier ministre ajoute : « Ce qui est important c’est de dire qu’il y a une solidarité des réserves de changes. Il y a des pays qui ont une balance des paiements plus dégradée à un moment qu’à un autre et qui peuvent avoir le bénéfice des réserves de changes des autres pays. Structurellement, un pays comme la Côte d’Ivoire a une balance des marchandises très excédentaire ; beaucoup de pays de la zone en auront profité, grâce à cet acte de solidarité dans la gestion de nos réserves de changes pour garantir la convertibilité de notre monnaie. »

« Cibler un certain nombre de pays qui présentent un vrai intérêt »
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