Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Enquête sur la mort de l’Officier Madjoulba : De nouvelles révélations de la justice française ce 13 novembre

Publié le vendredi 13 novembre 2020  |  aLome.com
Feu
© Autre presse par A. Bocco
Feu colonel B. Madjoulba
Comment



C’est par le truchement du confrère RFI que de nouvelles révélations autour de l’enquête sur la subite et violente mort de l’officier Toussaint Bitala Madjoulba (patron du BIR 1- Bataillon d’intervention rapide-) ont été communiquées au grand public ce 13 novembre.

Selon les premiers résultats de l’expertise française dans ce dossier sensible au Togo au plus haut sommet de l’Etat et au sein des FAT (Forces armées togolaises), l’officier Madjoulba a été tué par sa propre arme à feu. Ce sont les premières conclusions de l'expertise balistique française dans ce dossier révélées exclusivement par RFI ce 13 novembre. Le juge en charge de ce dossier a pour ce faire lancé une commission rogatoire pour entendre des militaires qui étaient présents au camp dans lequel Toussaint Madjoulba avait été tué.

Des proches du défunt officier (dont les obsèques n’ont toujours pas encore été organisées) ont déposé plainte contre X en Europe dans cette affaire il y a un trimestre, en soulignant ne pas compter sur la justice togolaise pour faire la lumière dans cette affaire militaro-politique.
Le colonel Madjoulba avait été retrouvé mort dans la nuit du 3 au 4 mai 2020, au lendemain de l'investiture du président Faure Gnassingbé. Une mort curieuse et suspecte qui a déclenché une avalanche de réactions réclamant la justice autour de cette disparition. Le parti ADDI du Pr Aimé Gogué, la CET (Conférence des évêques du Togo) et la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) sont ces dernières voix en date qui continuent de réclamer lumière et justice dans l’affaire de la mort de cet officier losso (ethnie du nord-Togo).


Une enquête en France, des démentis au Togo

Une révélation du confrère RFI le 12 juillet avait relancé au Togo les commentaires et analyses autour de l’affaire Madjoulba. Le ministre et général de brigade Damehame Yark avait tenu à faire une clarification importante dans cette affaire.

Le confrère RFI révélait le 12 juillet dernier (dans l’affaire Madjoulba) que la France va aider le Togo à «tenter de confondre le ou les auteurs de l’assassinat, les enquêteurs ayant décidé de procéder à des expertises balistiques. Leur idée est de comparer la balle retrouvée sur le corps de la victime avec celles des armes appartenant à des militaires du camp. Environ 75 pistolets ont ainsi été saisis avec leurs cartouches (…) Des pistolets et des douilles saisis par les autorités togolaises à l’intérieur du camp militaire où le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er BIR, a été assassiné».

Président depuis mai 2020 de la Commission d'enquête sur la mort du colonel Madjoulba, le ministre Yark (de la Sécurité et de la Protection civile) avait recadré les faits et gestes autour de cette affaire, en se confiant à plusieurs médias togolais le 13 juillet dernier.

Dans un premier temps, le gal Yark a confirmé la sollicitation de l’expertise française dans ce sensible dossier militaro-politique, au nom de l’entraide judiciaire (entraide pénale internationale) existant entre Paris et Lomé. Dans un second temps, il a tenu à préciser que le Togo «n'a jamais envoyé des pistolets vers la France, mais des balles issues des tirs de comparaison et leurs étuis».

Akoyi A & E. G.
Commentaires