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Trafic des faux médicaments au Togo: Résultats d’une étude réalisée entre 2017 et 2019 dans le Yoto

Publié le samedi 21 novembre 2020  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Parfait
La Police présente d`importantes saisies de médicaments contrefaits.
Lomé, le 22 septembre 2015. Direction générale de la Police. 22 tonnes de médicaments contrefaits en provenance du Nigeria, saisies les 16 et 19 septembre derniers par la police, ont été présentées aux médias.
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Tabligbo 20 nov. (ATOP) – L’organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS) a rendu public les résultats d’une étude réalisée sur le trafic des faux médicaments au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 19 novembre à Tabligbo.

Cette étude a été diligentée entre 2017 et 2019 dans la préfecture de Yoto en collaboration avec l’ordre nationale des pharmaciens du Togo et l’appui du ministère de la santé afin de déterminer l’impact de l’utilisation des faux médicaments.

Ces résultats ont été portés à la connaissance des journalistes, des autorités locales ainsi que des acteurs de la santé et de la pharmacie. La finalité est d’amener ces acteurs à unir leurs forces contre ce fléau que constitue le trafic de faux médicaments qui menace la santé publique.

En effet, les faux médicaments présentent une grave menace pour la santé publique dans les pays les plus pauvres en particulier en Afrique subsaharienne dont le Togo. Les médicaments falsifiés représentent 30% des médicaments en circulation ainsi les conséquences sanitaires de ce trafic sont difficiles à mesurer.
Dans son exposé, le coordinateur médical et scientifique de l’OPALS au Togo, Dr Abdoul Gbadamassi, a rappelé que sur plus de 400 échantillons de produits suspects récoltés dans les ménages, 90% montrent l’absence ou le surdosage du principe actif et ces échantillons de médicaments sont essentiellement prescrits pour lutter contre les accès de paludisme notamment, les antipaludéens, les antipyrétiques, les antidouleurs, et les anti-inflammatoires.

Il a relevé que le trafic des médicaments falsifiés constitue un double crime à savoir le crime contre la santé et le crime contre la société. L’orateur a lancé un appel à l’ensemble des pharmaciens, professionnels du médicament à s’engager chacun à son niveau avec vigilance pour servir de barrière entre ce trafic criminel et nos populations.

Il a appelé les acteurs de santé et toutes les parties concernées à unir leurs efforts pour renforcer la sécurité des circuits de distributions.
Le représentant de l’OPALS au Togo, Giscar Koffi Sanboe, a indiqué que son organisation est engagée dans la santé maternelle et infantile et dans la lutte contre les faux médicaments. Il a fait savoir que selon le constat de terrain, la population consomme plus de médicaments de rue ou d’origine douteux. Pour lui, la sensibilisation doit être menée pour attirer l’attention des uns et des autres sur la dangerosité des médicaments de rue.

Le président de l’Ordre national des pharmaciens du Togo, Innocent Kpéto, a éclairé les participants sur les dangers et les conséquences désastreuses de la consommation des médicaments de rue. Il a donné quelques indices relatifs à la date de péremption, aux laboratoires fabricants, aux couleurs des médicaments et aux fautes d’orthographes sur les boîtes de médicaments.

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