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La DMK demande au ministre Payadowa Boukpessi de «ne plus se cacher derrière le coronavirus pour interdire ses manifestations»

Publié le mardi 24 novembre 2020  |  Togo Scoop
Marche
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Marche en noir des femmes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise
Lomé, le 20 janvier 2018. Marche en noir des femmes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise. Partie de trois points, cette marche a chuté à Casablanca devant le "Grand collège du Plateau" où s’est tenu un meeting d’information. Les manifestantes ont menacé de faire usage de leur «ultime arme contre les hommes» si les choses continuent à piétiner. Elles étaient des milliers à répondre à l’appel de leurs leaders, toutes de noir vêtues. Les hommes étaient là pour soutenir et assurer l’encadrement de la manifestation. Ce fut une occasion pour la coordinatrice de la coalition, Mme Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON, de faire le point sur la tournée de la délégation de la Coalition en Guinée et au Ghana pour rencontrer les deux médiateurs dans la crise togolaise. Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON
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«Nous voulons demander au ministre Payadowa BOUKPESSI de ne plus se cacher derrière le coronavirus pour interdire nos manifestations », voilà l’essentiel de l’appel lancé ce lundi par la Dynamique Mgr KPODZRO (DMK), le principal regroupement politique du pays et qui réclame la victoire de son candidat à la dernière élection présidentielle de février 2020. Pour Sambiri N’wakin Targone, le président du parti les Démocrates socialistes africains (DSA), parti membre de la Dynamique, le coronavirus n’est pas une particularité togolaise.

«C’est universel ! Nous sommes appelés à vivre avec ce mal du siècle, voilà pourquoi j’exhorte le ministre à nous laisser manifester librement sinon, si cette fois-ci, il nous refuse encore notre manifestation dans les jours à venir c’est le peuple togolais qui, sans même adresser une lettre d’information manifestera », a-t-il indiqué le natif de Dankpen. Invitant les autorités togolaises à ne pas transformer le Togo à la Corée du Nord, le président de la DSA a convié les Togolais à se lever sinon, a-t-il prévenu « nous risquons, nous Togolais, si nous ne nous levons pas de voir la prolongation de l’Etat d’urgence va durer 5 ans».

Le samedi prochain, le 28 novembre, la DMK convie les populations des 13 communes du Grand Lomé à une marche de protestation pour exiger notamment le rétablissement de la vérité des urnes pour l’élection présidentielle du 22 février 2020 ; l’arrêt des poursuites judiciaires contre le véritable vainqueur de l’élection présidentielle du 22 février 2020 ; l’arrêt de l’acharnement judiciaire contre les journalistes et la publication du rapport d’audit commandité par le pouvoir dans l’affaire de pétrole-gate ; l’arrestation et la poursuite des personnes coupables des crimes économiques au Togo et la libération immédiate de tous les détenus politiques et en particulier le Prophète DEKPO Esaïe.

Pour l’heure le ministère de l’Administration territoriale coutumier à des réponses à quelques heures de la manifestation pour éviter que la décision ne soit attaquée devant les tribunaux n’a pas encore réagi.

«Nous n’avons pas encore leur avis mais le droit de manifester est un droit constitutionnel et nous ne saurions attendre qu’ils donnent leur avis pour commencer à nous organiser pour manifester », a admis Mme Brigitte Kafui ADJAMAGBO, la Coordinatrice générale de la Dynamique.
Soulignant que le peuple togolais s’est souverainement exprimé le 22 février dernier et qu’il est normal que ce peuple s’organise pour se battre et récupérer ce qui lui a été arraché de force. «Nous mènerons ce combat jusqu’à ce que la victoire nous soit restituée. C’est trop facile de s’imposer par la force mais c’est plus difficile de gouverner quand on a arraché le pouvoir dans ces conditions. Vous ne pouvez pas gouverner un peuple malgré lui», a-t-elle indiqué.

Cette marche devra s’ébranler de cinq points de la ville de Lomé à savoir Todman, GTA, Rond-point Bè-Kpota, Rond-point Port, Nyékonakpoe-Kodjoviakopé pour chuter à Deckon.





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