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Politique : L’ex officier Boko et N. Olympio solidaires d’Adjamagbo dans sa nouvelle procédure judiciaire

Publié le dimanche 29 novembre 2020  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Instruction de l’affaire de la DMK: B. Adjamagbo-Johnson entendue pendant 4h d’horloge ce 14 juillet par le Tribunal de Lomé
Tribunal de Lomé, ce 14 juillet. Instruction de l’affaire de la DMK: B. Adjamagbo-Johnson entendue pendant 4h d’horloge par le Tribunal de Lomé. Kafui Adjamagbo-Johnson de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) s’est rendue chez le doyen des juges d’instruction ce 14 juillet. Une démarche qui se situait dans le cadre de la suite de la procédure judiciaire ouverte à l’encontre de 4 leaders de la DMK depuis le 24 avril dernier, pour avoir contesté publiquement les résultats du scrutin présidentiel du 22 février 2020. Mme Adjamagbo-Johnson
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L’arrestation de B. Adjamagbo-Johnson, leader du parti CDPA, suscite moult réactions dans la diaspora et au Togo depuis ce 28 novembre. Des langues réclament purement et simplement sa libération.


Il est le seul opposant, ex membre de la C14 qui est resté fidèle dans la dénonciation de toutes les formes de répression infligées à la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) depuis février dernier. Et l’a encore manifesté ces dernières heures. Lui, c’est Nathaniel Olympio (Eco-entrepreneur et homme politique togolais). Il critique au vitriol depuis 24h le pouvoir togolais pour le sort qu’il réserve à deux responsables de la DMK.
Selon un communiqué officiel lu sur TVT (Télévision publique) ce 28 novembre, la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) projetait ce samedi des actes subversifs, à la faveur de sa marche programmée sur ce jour, mais dont la tenue a été interdite par le pouvoir central.

Des actes subversifs que le Procureur E. Poyodi a qualifiés de «tentative d’atteinte à la sécurité intérieure du Togo». Tous les personnes complices de tels actes seront poursuivies par la justice togolaise selon les textes en vigueur, a souligné le Procureur.


«Après une réunion avec les ambassadeurs du Groupe des 5 (Allemagne, France, ONU, UE, USA), Gérard Djossou, défenseur des droits de l’Homme de la DMK a été kidnappé par des gens en civil. Un sabordage de la manif de la DMK du 28 novembre?», s’est interrogé le leader ad intérim du PT (Parti des Togolais). Et de remettre une couche sur la thématique, après l’interpellation depuis ce 28 novembre d’Adjamagbo-Johnson.
«Arrestation ce 28 novembre en fin de journée de Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordonnatrice de la DMK, après perquisition de son domicile.
La veille, c’était un autre responsable de la DMK. Décapite-t-on le mouvement?», s’est-il inquiété sur Twitter. «Brigitte Adjamagbo-Johnson, chef de parti, est arrêtée au motif d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Acte qui vise à réduire l’opposition au silence dans un contexte de la Covid-19 qui sert de prétexte à interdire toutes les manifestations. Que sa libération immédiate soit effective», plaide-t-il encore avec insistance.


Le ministre Boko internationalise l’exigence de la libération d’Adjamagbo-Johnson

Fidèle à sa posture politique, l’ex ministre de l’Intérieur et officier togolais François Boko n’a pas porté des gants pour dénoncer la nouvelle interpellation de Mme Adjamagbo-Johnson. En élargissant sa critique à la gouvernance générale de Faure E. Gnassingbé.

«Arrestation de Mme Brigitte Adjamagbo: harcèlement et stratégie de décapitation du leadership d’une remobilisation populaire. Sous pression, Faure Gnassingbé panique et confirme la gouvernance autoritaire d’un système héréditaire qui refuse la démocratie et l’Etat de Droit», a généralisé l’ex officier au Togo.

«Détention scandaleuse et arbitraire de Mme Adjamagbo: Où sont-elles les femmes Premier Ministre et Ministres dont le système a tant claironné que leur présence massive au gouvernement allait conduire à faire la politique autrement et à finir avec des méthodes d’un autre âge ?», a-t-il encore ironisé en jetant une pique dans le jardin de Tomegah-Dogbé.
«Je demande la libération immédiate de Madame Brigitte Adjamagbo, influente femme politique qui se bat pacifiquement depuis des décennies pour les droits de l’Homme, la démocratie et l’Etat de droit au Togo et en Afrique», a encore insisté ce ministre devenu fonctionnaire international depuis plus d’une décennie.
Me Boko et N. Olympio sont rejoints dans leur récrimination et exigence par Dr A. Messan Kodjo et «son Premier ministre en exil», Ben Djagba.

«La libération immédiate de Brigitte Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou est une exigence morale et politique. Le peuple réclame sa victoire, faites lui droit et vous serez en paix. Arrêtons la diversion. L’alternance, c’est ici et maintenant», a clamé Dr Kodjo, en se mettant de nouveau dans la peau «du vrai vainqueur du scrutin du 22 février dernier».
«Au nom du Président de la République Togolaise, SE Dr Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, au nom du Gouvernement nommé par l’élu du peuple, je dénonce ce guet-apens de style moyenâgeux et exige la libération sans condition de Madame Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou», a pour sa part réclamé le sieur Djagba.
B. Adjamagbo-Johnson était avant son interpellation ce 28 novembre sous le coup d’une autre procédure judiciaire ouverte en avril dernier par la même justice togolaise.


Akoyi A. & E. G.



Que la Pâques 2020 apporte la grâce de la vraie unité et réconciliation entre Togolais (Mgr Barrigah)
Publié le: 12/4/2020  |  aLome.com Radio

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