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Arrestation des leaders de la DMK : 13 OSC incluant des syndicalistes appellent à "une grande mobilisation pour sortir le Togo de sa léthargie"

Publié le samedi 5 decembre 2020  |  aLome.com
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Conférence de presse de la LTDH, l’ASVITTO et la LCT relative aux différentes affaires d’évasion fiscale et face à l’impunité au Togo
Lomé, le 08 août 2016. Conférence de presse de la LTDH, l’ASVITTO et la LCT relative aux différentes affaires d’évasion fiscale et face à la survivance de l’impunité au Togo.
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Au-delà des simples déclarations et communiqués émanant de plusieurs acteurs de la scène socio-politique et diffusés via médias et réseaux sociaux pour exiger la libération de deux responsables de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro), une quinzaine d’organisations de la société civile menacent elle aussi de passer aux actes pour obtenir la libération de la SG de la CDPA et du militant d’OBUTS, Gérard Djossou. Ils sont tous deux "accusés de tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat du Togo" depuis 08 jours.


Très indignés et attristés par la recrudescence des actes d’intimidation du régime à l’endroit de ses adversaires politiques, 13 associations, mouvements et organisations de la société civile togolaise sont montés au créneau ce 04 décembre 2020. A la faveur d’une conférence de presse animée dans les locaux de Tokoin-CESAL, les responsables de ces différents regroupements veulent forcer la main au pouvoir de Lomé pour élargir Brigitte Adjamagbo et Gérard Djossou. Ces derniers sont gardés à vue depuis plus d’une semaine. Kao Atcholi, Emmanuel Sogadji, Assiba Johnson et leurs pairs exigent également la libération des militants du PNP arrêtés dans le cadre de l’opération ‘Tigre Révolution’, juste avant la présidentielle de février 2020.

Selon ces organisations, les libertés fondamentales sont constamment violées en République togolaise, «c’est pourquoi les organisations signataires d’une déclaration commune en appellent à une grande mobilisation en vue de sortir le pays de la léthargie dans laquelle il s’est plongé depuis l’élection présidentielle du 22 février 2020, avec son lot de violations massives des droits humains. Notamment les meurtres, les assassinats, les pratiques d’actes de torture, de traitement cruels, inhumains ou dégradants, les arrestations et détentions arbitraires et abusives, les restrictions continues des espaces de liberté, la corruption, la prévarication des richesses nationales».

Sur un autre front, les avocats des deux prévenus relèvent des violations des droits de leurs clients. S’agissant particulièrement de Gérard Djossou arrêté le 27 novembre 2020, Me Atsoo Darius et ses confrères signalent la prorogation de sa garde à vue de huit (08) jours complémentaires. Les avocats de la défense considèrent cette prorogation de garde à vue "injustifiée et totalement infondée, à la lumière du contenu de son dossier".

Akoyi A. & K. Tchakou
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