Les filières végétales représentent souvent l’essentiel de la production agricole. L’un des défis majeurs de ce secteur est de pouvoir lutter permanemment et efficacement contre les bioagresseurs qui font chuter les rendements agricoles et dégradent les stocks de denrées alimentaires.
L’utilisation des pesticides chimiques a longtemps été et demeure aujourd’hui le premier recours des paysans dans la lutte contre ces bioagresseurs.
Malheureusement la FAO a relevé des effets néfastes de la lutte chimique et recommande alors une approche de lutte intégrée afin de réduire les quantités des pesticides. Pour contribuer à la mise en place d’un dispositif spécialisé de gestion éco-compatible et durable des ravageurs de culture, l’Université de Kara a créé le Centre d’Excellence en Protection Durable des Cultures CE-Produc.
Le CE-Produc a développé diverses thématiques de recherche dans les domaines de la gestion de divers bioagresseurs et de la sécurité alimentaire. Les résultats de ces recherches ont été donc communiqués lors d’un séminaire organisé le Vendredi 11 décembre 2020 à Kara.
Selon le Directeur de l’ISMA M. TCHABI Atti, la grande partie des travaux concerne la méthode de lutte qu’on peut utiliser contre la chenille légionnaire. Précisons que ces travaux de recherche ont connu notamment la collaboration de l’ISMA, du laboratoire de biochimie des aliments et nutrition de la faculté des sciences et technique, de l’ICAT et de l’ITRA. Représentant le Président de l’Université de Kara, Mme NAPALA Kuwèdaten s’est félicité de cette initiative. Elle a enfin salué la démarche participative qui a caractérisé le processus.