Prestation de serment/F. Gnassingbé repart d’Abidjan ce 14 décembre avec le surnom affectueux d’ADO, «notre jeune doyen»

Publié le lundi 14 decembre 2020 | aLome.com

© aLome.com par Atapointe
Cérémonie d’investiture du Président de la République Alassane Ouattara en présence de F. Gnassingbé
Abidjan, le 14 décembre 2020. Le Président de la République de Côte d’ivoire, Alassane Ouattara officiellement investi pour un 3e mandat en présence de plusieurs chefs d’Etat et de Gouvernement dont Faure Gnassingbé.

En homme décontracté et libéré, le président ADO a tenu à saluer personnellement et directement tous les principaux invités de marque (parmi lesquels une douzaine de ses pairs) qui ont effectué le déplacement d’Abidjan ce 14 décembre pour sa prestation de serment, pour le compte de son nouveau mandat présidentiel.

Avec son habituelle gouaille diplomatique et son franc-parler, le président ADO s’est dit sensible aux marques d’affection témoignées par ses homologues ce 14 décembre à son égard et celui de son pays en effectuant le déplacement de la capitale ivoirienne. Pour ce faire, le dirigeant ivoirien a adressé des remerciements individualisés à ses pairs.

Il a débuté la liste avec Patrice A. Talon du Bénin rebaptisé pour l’occasion «Mon jeune frère», Roch Kaboré nommé affectueusement «mon cher cousin». Toujours dans le même sens, il a attribué le surnom de «notre jeune doyen» à Faure Gnassingbé.
A Denis Sassou Nguesso, il a réservé l’étiquette «d’Empéreur», à Issoufou Mahamadou, celle d’«Emir du Sahel», à Akufo-Addo, celle de «Double Excellency, car Nana signifie Excellence», dix ADO. Il a dans le même registre nommé son homologue éthiopienne Sahle-Work Zewde, «Ma chère sœur». Umaro Sissoco Embalo de la Guinée-Bissau a eu droit de nouveau au surnom affectif «mon cher fils» !

Dans son discours de circonstance, le Président ADO a promis axer sa gouvernance «sur des valeurs de paix, de discipline et d’union», valeurs chères au feu Houphouët-Boigny. Alassane Ouattara s’est par ailleurs engagé à lutter farouchement contre la corruption durant son 3e quinquennat, et a en outre annoncé la création d’un ministère de la Réconciliation nationale, en ouvrant la porte de sa gouvernance à tous les Ivoiriens et Ivoiriennes, toutes tendances politiques confondues.

E. G. & J. G.

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