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Obtenir la libération des leaders de la DMK: deux options principales sur la table pour parvenir au même résultat

Publié le mardi 15 decembre 2020  |  aLome.com
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Conférence de presse de la DMK et des partis alliés pour exiger la libération de deux leaders de cette Dynamique
Mercredi 09 décembre 2020, locaux du siège de la CDPA. Conférence de presse de la DMK et des partis alliés pour exiger la libération de deux leaders de cette Dynamique.
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Suite à l’incarcération de B. Adjamagbo et G. Dodzi Djossou du MPDD, les partis rassemblés au sein de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) et plusieurs autres partis d’opposition se sont retrouvés le 09 décembre 2020 dans les locaux du siège de la CDPA, dans le cadre d’une conférence de presse.

Une rencontre qui avait aussi pour finalité d’exiger la libération des autres acteurs politiques qui croupissent dans les prisons depuis de longs mois voire de longues années. Alors que certains leaders semblent se complaire dans la simple diffusion des appels autour de l’élargissement des détenus politiques, d’autres optent pour des actions musclées, concrètes. C’est du moins ce à quoi les professionnels des médias ont assisté ce matin du mercredi 09 décembre à Lomé. Autour de la même table d’honneur, deux voix se sont faites entendre, comme signes d’une liberté de pensée.

Alors que Gérard Adja (vice-président de MPDD) clame à la suite de Pascal Adoko et Thomas N’Soukpoe que les leaders de la DMK sont des «conquérants pacifiques», le SG du Parti des Travailleurs, approfondit les pistes pour leur libération. Claude Améganvi semble ainsi balayer subrepticement du revers de la main ce pacifisme qu’il assimile à l’inaction. Il propose une toute autre solution pour parvenir à la libération de Brigitte, Gérard, les militants du PNP interpelés dans le cadre du mouvement ‘Tigre révolution’ 2020 et les autres acteurs et militants politiques, encore détenus.

Concrètement, il suggère à ses pairs la mise en place d’un «Comité spécial» chargé de mener des actions populaires directes pour parvenir à déverrouiller cette volonté manifeste du pouvoir de Lomé de museler ses adversaires politiques via l’appareil judiciaire.

Au titre de la kyrielle des autres doléances que brandit l’opposition togolaise se trouvent en outre celles du libre retour de tous les exilés politiques, l’arrêt des poursuites contre la presse dans l’affaire dite du ‘petrolegate’, toute la lumière sur l’assassinat du colonel Bitala Madjoulba, et la garantie de la liberté d’organiser des manifestations publiques.


Akoyi A. & J. T.
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