Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Covid-19 : La seconde vague du nécessaire couvre-feu sanitaire dans le Grand-Lomé a démarré sans anicroches

Publié le lundi 21 decembre 2020  |  aLome.com
Couvre-feu
© aLome.com par Edem Gadegbeku
Couvre-feu sanitaire dans le Grand-Lomé, vague 1 d`avril à juillet 2020
Comment



Jusqu’au 3 décembre, les Togolais du Grand-Lomé (les 13 préfectures du Golfe et d’Agoè) devront se soumettre à un 2e couvre couvre-feu sanitaire pour le compte de l’an 2020. Avec pour objectif majeur d’éviter l’hécatombe dans les centres de prise en charge des malades de la Covid-19 durant les prochaines semaines en terre togolaise. Une seconde phase de cette mesure sanitaire qui a débuté sans anicroches.


Les mauvais souvenirs des décès violents de citoyens togolais ou de voies de fait exercées sur des compatriotes durant le premier couvre-feu sanitaire demeurent vivaces dans les esprits en attendant les conclusions définitives des enquêtes officielles ouvertes par le ministère de la Sécurité.

Pour éviter de nouveaux dérapages, en plus du commandement remanié de la FOSAP (Force anti-pandémie), des instructions fermes ont été données aux éléments de cette Force dans leur approche des violateurs des mesures officielles durant ce nouveau couvre-feu. Pour ce faire, les autorités «ont insisté sur les notions de la pédagogie». Même si, rappelle le ministère de la Sécurité, «la FOSAP fera le nécessaire pour faire respecter les mesures officielles prises le 18 décembre dernier» en prévision des fêtes de fin d’année 2020.

Conséquence de ce nouveau paramétrage de la FOSAP, aucun incident remonté par des OSC des droits humains après presque 24h après la première nuit du couvre-feu. Une tendance que les Loméens veulent voir pérenne, de l’avis de plusieurs d’entre eux.


Couvre-feu sanitaire pour éviter le pire dans les hôpitaux du Togo

Avec 333 cas actifs au 20 décembre sur 3.416 cas confirmés depuis le 06 février 2020, le Togo veut anticiper sur une flambée dans les contaminations sur son territoire, face à l’augmentation des cas chez ses voisins directs. Surtout au Burkina Faso et au Ghana qui viennent de vivre des périodes électorales intenses, avec une baisse sensible dans le respect des gestes-barrières sur leurs sols.

«Les mesures prises le 18 décembre par le Gouvernement et réinstaurant le couvre-feu ont été soumises par le Conseil scientifique depuis le 4 décembre dernier», renseigne Pr Didier Ekouevi (1er responsable de ce Conseil). C’est dire la difficulté de l’arbitrage que l’Etat a fait pour rendre publiques ces nouvelles mesures, analyse ce médecin épidémiologiste.

«L’urgence de la réinstauration du couvre-feu a pour fondements principaux l’augmentation exponentielle des cas communautaires et des cas provenant de la diaspora ces dernières semaines», explique sans ambages le Conseil scientifique autour de la maladie.

«Il fallait réagir face à l’augmentation des contaminations. 100 cas actifs concomitants génèrent le plus clair du temps au moins 02 morts ; actuellement, au moins 15 personnes actives sont sous assistance respiratoire au Togo», détaille encore ce Conseil scientifique. Sans compter les effets induits par l’harmattan qui est la cause principale d’une augmentation d’au moins 200 cas/jour ces dernières semaines au Burkina Faso, rappelle ce creuset de scientifiques togolais.

L’auto-isolement demeure aussi une mesure-barrière importante contre la Covid-19 pour les malades asymptomatiques de la pandémie au Togo, conseille pour sa part l’équipe de prise en charge médicale des malades de cette pandémie. 66 personnes sont officiellement mortes de la Covid-19 en République togolaise depuis le 06 février.


E. G. & Akoyi A.
Commentaires