En s'engageant à augmenter la part du PIB consacrée à l’aide au développement et en créant un fonds dédié à l’innovation de projets, le gouvernement français se fixe un cap et une nouvelle ambition pour soutenir les pays les plus vulnérables.
Un projet de loi sur le développement pour 2021
Présenté mercredi 16 décembre en conseil des ministres, le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales a vocation à remplacer la loi d’orientation et de programmation sur la politique de développement adoptée en 2014.
Avec ce texte, la France entend se donner les moyens de lutter plus efficacement contre les inégalités et mieux protéger les biens publics mondiaux. Une révision des objectifs, des moyens et des modalités d’intervention de la politique française de développement international jugée d’autant plus indispensable dans le contexte de crise mondiale provoquée par l’épidémie de Covid-19, qui n’épargne aucun continent.
La future loi devrait intégrer plusieurs objectifs :
Augmenter l’aide publique au développement : le texte prévoit de porter celle-ci à 0,55 % du revenu national brut de la France à partir de 2022, contre 0,44 % aujourd’hui, conformément à l’engagement du président de la République.
Concentrer cette aide vers les pays les plus vulnérables et dans les secteurs prioritaires : santé, environnement et climat, égalité entre les femmes et les hommes, éducation, sécurité alimentaire, gestion de l’eau, traitement des crises et fragilités, accès aux droits humains.
Moderniser cette aide au développement, notamment en renforçant l’évaluation de son efficacité. Cela passera par la création d’une commission indépendante d’évaluation, chargée de contrôler le bon usage des fonds et leur impact. Un Fonds d’innovation pour le développement sera également mis en place (lire ci-dessous).
Rénover les méthodes d’action de la politique de développement, sous la forme d’un partenariat renouvelé avec les pays concernés, en particulier ceux d'Afrique, et avec tous les acteurs du développement en France : organisations de la société civile, collectivités territoriales…
Renforcer l’architecture de pilotage de la politique de développement, notamment la tutelle de l’État sur les opérateurs, pour garantir des résultats concrets sur le terrain, au profit des populations directement touchées par les déséquilibres mondiaux.
En s'engageant à augmenter la part du PIB consacrée à l’aide au développement et en créant un fonds dédié à l’innovation de projets, le gouvernement français se fixe un cap et une nouvelle ambition pour soutenir les pays les plus vulnérables.
Un projet de loi sur le développement pour 2021
Présenté mercredi 16 décembre en conseil des ministres, le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales a vocation à remplacer la loi d’orientation et de programmation sur la politique de développement adoptée en 2014.
Avec ce texte, la France entend se donner les moyens de lutter plus efficacement contre les inégalités et mieux protéger les biens publics mondiaux. Une révision des objectifs, des moyens et des modalités d’intervention de la politique française de développement international jugée d’autant plus indispensable dans le contexte de crise mondiale provoquée par l’épidémie de Covid-19, qui n’épargne aucun continent.
La future loi devrait intégrer plusieurs objectifs :
Augmenter l’aide publique au développement : le texte prévoit de porter celle-ci à 0,55 % du revenu national brut de la France à partir de 2022, contre 0,44 % aujourd’hui, conformément à l’engagement du président de la République.
Concentrer cette aide vers les pays les plus vulnérables et dans les secteurs prioritaires : santé, environnement et climat, égalité entre les femmes et les hommes, éducation, sécurité alimentaire, gestion de l’eau, traitement des crises et fragilités, accès aux droits humains.
Moderniser cette aide au développement, notamment en renforçant l’évaluation de son efficacité. Cela passera par la création d’une commission indépendante d’évaluation, chargée de contrôler le bon usage des fonds et leur impact. Un Fonds d’innovation pour le développement sera également mis en place (lire ci-dessous).
Rénover les méthodes d’action de la politique de développement, sous la forme d’un partenariat renouvelé avec les pays concernés, en particulier ceux d'Afrique, et avec tous les acteurs du développement en France : organisations de la société civile, collectivités territoriales…
Renforcer l’architecture de pilotage de la politique de développement, notamment la tutelle de l’État sur les opérateurs, pour garantir des résultats concrets sur le terrain, au profit des populations directement touchées par les déséquilibres mondiaux.
Une nouvelle ambition pour l’expertise française
Jean-Yves Le Drian a également annoncé à la sortie du Conseil présidentiel du développement que l’État entendait renouveler l’offre d’expertise technique française : «Nous avons décidé de donner une nouvelle ambition à l’expertise française à l’international».
Les experts techniques internationaux (ETI) sont des experts français, issus du public, du privé ou de la société civile, qui sont déployés partout dans le monde pour appuyer la mise en œuvre de politiques publiques dans le cadre de projets de développement, ou qui apportent une expertise pointue au sein d’une organisation internationale.
Leur réseau permet de répondre aux objectifs du développement durable par des politiques publiques efficaces mais également de valoriser l’expertise française. Le déploiement de ces 145 experts est financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, leur gestion a été confiée à Expertise France qui doit prochainement rejoindre le groupe AFD.