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Covid-19 : des échantillons du virus prélevés sur des malades au Togo en analyses approfondies en France

Publié le lundi 28 decembre 2020  |  aLome.com
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© Autre presse par DR
Des scientifiques avec leur EPI.
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Le Togo veut se donner tous les moyens pour remporter sa lutte nationale contre la Covid-19 détectée sur son sol début mars 2020. Pour ce faire, il ne néglige aucune piste scientifique pour mieux cerner les contours du virus en circulation sur son territoire.


C’est Pr Salou Mounerou (spécialiste en bactériologie-virologie) et membre du Comité scientifique togolais contre la Covid-19 qui a donné la précision, au détour d’une intervention médiatique. «Des prélèvements effectués sur des malades togolais ont été envoyés à Montpellier en France depuis fin novembre 2020 pour des analyses approfondies», a-t-il informé. Cette démarche procède d’une volonté des autorités sanitaires du Togo de mieux connaître la typologie du virus de la Covid-19 qu’on détecte chez des malades togolais.
L’objectif final est de «mieux cerner les codes du virus qui est en circulation en terre togolaise». L’agent responsable de la Covid-19 est un virus à ARN qui n’est pas rigoureusement identique d’un pays à un autre. A titre d’exemple, le variant britannique du virus comprend 17 mutations. Des comportements de ce virus qui rappellent les mutations du VIH responsable du SIDA. Il en existe au moins 80 variantes dans le monde !
Cette annonce intervient au moment où des scientifiques de divers continents planchent sur les mutations du virus détecté en Grande-Bretagne puis en Afrique du Sud. «Aujourd'hui, rien ne montre que le 501.V2 soit plus transmissible que la variante britannique, comme cela a été suggéré par le ministre britannique de la Santé», a dénoncé Zwelini Mkhize (ministre sud-africain de la Santé) dans un communiqué.

Que ce soit le virus originel ou celui qui a subi des mutations, les scientifiques s’accordent sur le fait qu’il faut les mêmes mesures-barrières pour contrer la propagation du coronavirus. Le virus détecté en Grande-Bretagne et au Afrique du Sud a la particularité de se propager plus rapidement.

L’OMS encourage par ailleurs des collaborations régionales, zonales ou croisées dans des laboratoires dans des pays riverains pour mieux suivre scientifiquement les virus prélevés d’un pays à un autre. Dans ce sens, des échantillons du virus prélevés sur des malades togolais peuvent aussi être envoyés au Ghana et au Nigeria pour des analyses complémentaires, assure le Comité scientifique togolais.


Akoyi A. & E. G.
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