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‘Spoon gate’/D. Yark justifie l’interpellation de Ketohou par son article sur ‘des ministres voleuses de cuillères dorées’

Publié le mercredi 30 decembre 2020  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu
26 octobre 2018. Noépé-Akanu. Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu, en présence de Nana Akufo-Addo, Faure Gnassingbé et du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude K. Brou. Les travaux de cette infrastructure couvrent 17 hectares. Ils ont été financés par l’Union européenne (UE) pour 7 milliards de Fcfa. Ce poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu est composé d’un parking pour poids lourds, d’un bureau des douanes, d’un autre pour les services d’immigration et de logements pour les fonctionnaires. Gal Damehame Yark.
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L’interpellation de Carlos Komlavi Ketohou (Directeur de publication de l’hebdomadaire ‘L’Indépendant Express’) est liée à son article publié ce 29 décembre, et faisant état de «femmes ministres interpellées pour vol de cuillères» à la faveur d’une réception officielle. Une précision apportée par le ministre D. Yark, en charge de la Sécurité au Togo.


Ce 29 décembre, ‘L’Indépendant Express’ (journal dont Carlos Ketohou est le fondateur et Directeur de publication) a publié en version numérique et papier un article qui fait le buzz sur les réseaux sociaux togolais. Il est intitulé : «Scoop de fin d’année : femmes ministres interpellées pour vol de cuillères» dans le cadre d`une réception offerte par une «banque de la place». C’est ce papier qui lui a valu une interpellation, selon des précisions apportées ce mercredi par le ministre D. Yark au Président de l’OTM (Observatoire togolais des médias, tribunal des pairs dans la corporation des journalistes).
L’interpellation de Carlos K. Ketohou a «été jugée musclée et à pas de charge» par plusieurs témoins, alors même qu’il devait répondre à une convocation du SCRIC (Service central de recherches et d`investigations criminelles, Gendarmerie) ce mercredi.

Des confrères qui ont pu rendre visite à Ketohou ce 30 décembre ont fait état de son «moral haut et stable dans cette épreuve». Face à cette interpellation, Amivi Ketohou (épouse de l’interpellé) en appelle «à l’intervention directe de Faure Gnassingbé pour la libération de son mari en cette période de fêtes de fin d’année». Plusieurs autres organisations professionnelles de la presse au Togo comme UPF-Togo réclament aussi l’élargissement de ce Directeur de publication.

L`association JDHO (Journalistes pour les Droits de l’Homme) dont Carlos Ketohou est membre fondateur a aussi élevé une vive condamnation sur le sujet : «JDHO condamne avec énergie cette arrestation nocturne du journaliste à son domicile. JDHO rappelle que, dans l’hypothèse d’une corrélation entre cette arrestation et l’article susmentionné, la législation en vigueur au Togo en matière de délit de presse prévoit les voies légales à suivre.

JDHO exige la libération immédiate et sans condition du journaliste Carlos Ketohou et la cessation de toutes formes de menaces et d’intimidations à son encontre dans le cadre de l’exercice de son métier de journaliste».
Journaliste, Carlos Ketohou est aussi défenseur des droits humains. Il est actuellement membre d`honneur du Bureau de la LTDH (Ligue togolaise des droits de l`Homme).


E. G. & J. G.
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