Pose de 1ère pierre de hit radio à Lomé : « Que les médias togolais recherchent l’excellence »

Société

Publié le mercredi 26 fevrier 2014 | L’Union

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Mme Kouméalo Anaté, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation Civique

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C’est ce qu’a déclaré en suspens le ministre de la Communication, Mme Anaté, pour insiter la presse togolaise à proscrire la médiocrité de son rang afin de pouvoir être compétitive sur le plan continental, voire mondial. Comme le fait aujourd’hui la Radio marocaine Hit Radio.

« Les médias privés ne sont pas critiqués par le gouvernement. Rappeler les journalistes à l’ordre et essayer de les accompagner du mieux qu’on peut, c’est le devoir de l’Etat, le devoir de la HAAC », a affirmé en fin de semaine dernière, Germaine Kouméalo Anaté, ministre de la Communication.

Mme Anaté a fait cette intervention au cours de la cérémonie de pose de première pierre à Lomé, du siège régional Afrique de HIT RADIO, une radio 100% hits basée au Maroc et qui cible un public jeune de 13 à 35 ans avec une programmation très tendance.

Se réjouissant de l’avènement de cette radio, cette dernière a réaffirmé le soutien du gouvernement afin d’être une référence pour les autres médias et pour les jeunes en formation dans nos écoles de journalisme.

« Une radio de plus, ça peut être une chance, une aubaine. Tout comme nous le faisons pour les autres médias de la place, nous accompagnerons HIT RADIO sur tous les plans si ses promoteurs le désirent afin qu’elle puisse offrir un cadre adéquat pour la formation des jeunes qui aspirent être des journalistes », rassure la ministre.

Ce que les autorités togolaises souhaitent, ajoute Mme Anaté, « c’est que les médias togolais soient vraiment soucieux du respect des règles qui régissent le métier, des pratiques journalistiques, de l’éthique et de la déontologie du métier ».

La ministre de la communication a par ailleurs invité les journalistes à se former davantage, à s’autocritiquer afin de pouvoir améliorer leur prestation en matière d’information.

« Nous sommes à l’ère du numérique, alors les médias togolais sont appelés non seulement à être des médias africains mais également des médias planétaires car étant reçus à l’étranger, ils se doivent donc de rechercher la qualité et l’excellence pour pouvoir s’exporter et être fiers de s’exporter », soutient-elle.

« Ce n’est qu’à ce prix qu’ils pourront accompagner le développement de notre société, qu’ils pourront valablement être des moteurs pour la cohésion et la paix sociales », estime Mme Anaté.

Enfin, à en croire cette dernière, « cette radio est le symbole même de l’esprit d’ouverture et de coopération forte qui a toujours caractérisé les relations entre les peuples marocain et togolais dans différents domaines ».

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