Les Organisations non gouvernementales d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest sont réunies depuis mardi à Lomé pour réfléchir à la problématique du changement climatique et de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) après le seuil de 2015.
À l’ouverture des travaux de cette rencontre soutenue par l’Association des conseils chrétiens et églises de l'Afrique de l’Ouest (ACCEAO), le Révérend Torbert Thomas Jalla, Secrétaire général de l'ACCEAO a relevé que les changements climatiques et le développement durable sont des questions de « haute importance » pour l'Afrique. Dans ses propos, celui-ci a rappelé qu’une telle situation constitue un handicap au développement de l’Afrique de l’Ouest. L’Afrique de l’Ouest est une zone classée parmi les plus pauvres du monde, a indiqué le Révérend Jalla et de plaider pour une lutte plus efficace contre ce fléau. Il urge de mettre en place des stratégies et des projets ambitieux pour faire face à ces défis sinon, a-t-il averti, les impacts négatifs auront inéluctablement des répercussions sur les revenus des populations de cette partie de l’Afrique.
La ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Dédé Ahoefa Ekoué a, de son côté salué l’initiative prise par les ONG d’Afrique de l’Ouest et l'ACCEAO. Il faut repenser le cadre de développement post 2015, a suggéré la ministre pour qui, si la question des changements climatiques n’est pas « bien prise en charge » dans les OMD, des répercutions sont à attendre sur le niveau de vie des populations. Les prochaines décennies seront marquées en Afrique par les effets induits des changements climatiques, a souligné cette dernière qui plaide comme son prédécesseur, pour une lutte plus accrue contre ce fléau.
Un appel a été lancé à la communauté internationale par Todjro Messan, membre des l’Organisation de la société civile togolaise œuvrant dans le domaine des changements climatiques et l’énergie pour la lutte contre les changements climatiques.
Il faut souligner que la rencontre de Lomé est l’œuvre de l’Alliance panafricaine pour la Justice climatique (PCJA) et l'ACCEAO avec le soutien de la Commission de la CEDEAO, du PNUD et du gouvernement togolais.