Politique : En 2021, la DMK entend «maintenir ses actions pour matérialiser l’alternance obtenue par les urnes en 2020»

Publié le mercredi 13 janvier 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. Tchakou
Messe à la demande de la DMK: Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou reconnaissants à Dieu pour la liberté provisoire recouvrée
Lomé, le 18 décembre 2020. Paroisse St Augustin d`Amoutiévé. Messe à la demande de la DMK: Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou reconnaissants à Dieu pour la liberté provisoire recouvrée.

La DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) vient de boucler un an de vie d’existence faite d’intenses activités politiques. Ce mardi 12 janvier 2021, elle a présenté à la presse un quasi-bilan des douze mois de «sa lutte politique pour asseoir l’alternance politique et pacifique au Togo».

La rencontre avec la presse de ce 12 janvier (la première de l’année 2021, tenue à Tokoin-CESAL) a été l’occasion pour les premiers responsables de la DMK (regroupement de partis politiques et de diverses OSC) d’exprimer leur reconnaissance à toutes les bonnes volontés qui ont contribué de différentes manières à la vie de ce creuset politique.

Ce douzième jour de l’année 2021, les leaders de la DMK ont présenté leurs vœux du nouvel an à «l’ensemble du peuple togolais et à tous leurs partenaires nationaux et internationaux qui les ont aidés à hisser très haut le fanion de ce regroupement de partis politiques lors des dernières consultations électorales de février 2020 au Togo».

Plan d’actions politiques de la DMK en 2021

Un goût d’actions inachevées dans l’âme, les collaborateurs de l’ancien Premier Ministre Agbeyomé Kodjo ont esquissé un bilan de leurs actions menées au cours de l’année écoulée. Un tableau sombre qui a caractérisé le terrain de leur lutte politique. Outre les luttes intestines entre les ténors de l’Opposition togolaise, la scène politique a été essentiellement marquée par des poursuites judiciaires contre des acteurs politiques et des défenseurs des droits de l’Homme, a rappelé la DMK.
Certains observateurs en sont venus à qualifier cet état de fait «d’instrumentalisation de la justice au service du pouvoir en place».

Dans les rangs de la DMK, plusieurs responsables sont placés sous contrôle judiciaire. Il s’agit notamment de Marc Mondji, Fulbert Sassou Attisso, Brigitte Adjamagbo-Johnson, Gérard Djossou, le prophète Esaïe Kokou Dekpo, sans sous oublier Dr Agbéyomé Kodjo.

Au lendemain du scrutin présidentiel de 2020, un acharnement judiciaire a conduit le principal challenger de Faure Gnassingbé (selon les chiffres officiels) à prendre la clé des champs «pour sauver sa peau», mais aussi pour garder le cap de la lutte dans l’Opposition.

Agbéyomé Kodjo «se serait trouvé abri dans un champ de maïs en quittant son domicile». Aux dernières nouvelles, ses alliés l’annoncent dans «un pays étranger où il préserve sa vie» et continue le combat pour la matérialisation de l’alternance obtenue par les urnes le 22 février 2020».

Des coups de boutoirs qui viennent tant de l’Opposition que du parti au pouvoir ; Brigitte Adjamagbo «s’en dit indignée et outrée». Toutefois, la DMK a pris acte de l’initiative de l’archevêque métropolitain de Lomé, Mgr Nicodème Anani Barrigah qui dans un souci de préserver le tissu socio-politique national, avait tenté de rapprocher les deux principaux candidats du scrutin présidentiel de février 2020.

Au-delà de l’archevêque métropolitain de Lomé, c’est toute la grande famille du Togo, avec à ses tête ses évêques, qui a reçu la reconnaissance des politiques de la DMK via la voix d’Adjamagbo-Johnso. C’est aussi le «lieu de saluer la mémoire de feu Révérend Père Etienne Amouzou qui a assisté Monseigneur Nicodème Barrigah dans ses efforts pour trouver une issue favorable au contentieux électoral de 2020. Que son âme repose en paix», a tenu à préciser ce 12 janvier la SG de la CDPA.

Akoyi A. & K. T.

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