Au Togo, des journalistes sont convoqués ou interpellés par le Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC). Et pourtant, le délit de presse est dépénalisé. Un fait qui suscite des réactions au sein de l’opinion. Pourquoi des professionnels de médias, pour leurs écrits, doivent se retrouver à la gendarmerie ? Le ministre en charge de la communication a avancé les raisons qui justifient ce fait d’actualité.
Selon Prof. Ayewouadan Akodah, la frontière entre délit de presse et infraction pénale est très mince. Et on peut vite basculer d’un délit de presse à un délit pénal.
« Les délits de presse ont cette particularité d’être à cheval ou en tout cas, à la lisière du droit pénal. Ce qui justifie parfois que certains journalistes se retrouvent d’abord au SCRIC avant éventuellement de voir la HAAC reprendre la main lorsque la qualification est établie et que le délit de presse est retenu », a-t-il déclaré jeudi sur Victoire FM. ... suite de l'article sur Autre presse