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Business : un horizon africain pour les PME italiennes ?

Publié le jeudi 21 janvier 2021  |  Jeune Afrique
Lancement
© aLome.com par E. G.
Lancement officiel de la `Casa Togo Consulting` pour créer et densifier les relations d`affaires entre le Togo et l`Italie
Lomé, le samedi 10 octobre 2020. Siège de la Casa Italiana, à Agbalépédogan. Lancement officiel de la `Casa Togo Consulting` pour créer et densifier les relations d`affaires entre le Togo et l`Italie. Un B to B a servi de cadre de lancement de la `Casa Togo Consulting` qui se veut une SARL.
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Si les grands groupes italiens sont déjà présents sur le continent, les PME hésitent encore à franchir le pas. Pour les encourager, des organismes ad hoc multiplient les initiatives.

L’Italia Africa Business Week (IABW) est un événement aussi rare que précieux puisqu’il permet une fois par an de rassembler tout ce que l’Afrique compte de partenaires diplomatiques et économiques, privés comme publics, dans la péninsule italienne.

La quatrième édition, organisée en ligne le 9 novembre 2020, a confirmé la tendance. Malgré son format insolite, plus de 650 personnes issues d’une quarantaine de pays, dont trois ministres, se sont connectées pendant les deux heures qu’a duré la conférence.

Actions de soutien, d’information et de formation

Qu’importe les conditions, l’IABW a confirmé cette année encore son utilité et l’intérêt de la communauté d’affaires italiennes. «C’est un rendez-vous important qui permet d’éduquer ceux qui veulent investir en Afrique, constate Anco Marzio Lenardon, le président du groupe Export Trading Cooperation (ETC). De leur montrer que l’Afrique n’est pas un problème, mais une opportunité».

À l’heure où la question migratoire a remplacé la coopération économique au premier rang des priorités de Rome, ce n’est certainement pas du luxe. Bien sûr, les grands acteurs de type Eni ou Enel connaissent très bien un terrain qu’ils pratiquent depuis de longues décennies, « mais le secteur privé italien est constitué à plus de 80 % de PME, avant tout familiales », rappelle Anco Marzio Lenardon.

La création du projet ETC, en 2010, avait justement pour but d’améliorer les connaissances sur l’Afrique des entreprises de la Botte, à un moment où pouvoirs publics comme organisations patronales regardaient le continent avec la plus grande attention.

Plus proche du secteur privé dont il est une émanation, le groupe vient compléter les actions de soutien, d’information et de formation apportées aux entrepreneurs par l’organisme public Italian Trade Agency (ITA), qui compte 11 bureaux couvrant 35 pays du continent, mais peu en Afrique francophone. Un trou noir comblé par ETC, qui se concentre justement sur les 17 pays de la zone Ohada.

Un savoir-faire recherché et apprécié

«Le modèle harmonisé du droit des affaires mis en place facilite les investissements et rassure les patrons de PME dont la vision du continent peut parfois être déformée en matière de risque », reprend Anco Marzio Lenardon. Les partenariats que tente de tisser ETC avec des groupes étrangers plus expérimentés sur le continent ont le même but.

«L’idée est d’utiliser l’expérience que peuvent avoir nos partenaires européens (français, allemands…) sur certains marchés, pour promouvoir notre expertise industrielle », précise le président d’ETC. Avec une certaine réussite, notamment dans le secteur de l’agro-industrie où le savoir-faire italien est très recherché et apprécié.

Mais, en dehors de la Corne et du Maghreb, régions traditionnelles d’implantation du secteur privé italien sur le continent, les projets à forte valeur ajoutée ne sont pas légion ailleurs pour les investisseurs de la péninsule, notamment dans le domaine des énergies durables et autres technologies environnementales, sur lesquelles les compétences des entreprises italiennes sont certaines, mais encore trop peu connues sur le continent.

Plus proche du secteur privé dont il est une émanation, le groupe vient compléter les actions de soutien, d’information et de formation apportées aux entrepreneurs par l’organisme public Italian Trade Agency (ITA), qui compte 11 bureaux couvrant 35 pays du continent, mais peu en Afrique francophone. Un trou noir comblé par ETC, qui se concentre justement sur les 17 pays de la zone Ohada.

Un savoir-faire recherché et apprécié

«Le modèle harmonisé du droit des affaires mis en place facilite les investissements et rassure les patrons de PME dont la vision du continent peut parfois être déformée en matière de risque », reprend Anco Marzio Lenardon. Les partenariats que tente de tisser ETC avec des groupes étrangers plus expérimentés sur le continent ont le même but.

«L’idée est d’utiliser l’expérience que peuvent avoir nos partenaires européens (français, allemands…) sur certains marchés, pour promouvoir notre expertise industrielle », précise le président d’ETC. Avec une certaine réussite, notamment dans le secteur de l’agro-industrie où le savoir-faire italien est très recherché et apprécié.

Mais, en dehors de la Corne et du Maghreb, régions traditionnelles d’implantation du secteur privé italien sur le continent, les projets à forte valeur ajoutée ne sont pas légion ailleurs pour les investisseurs de la péninsule, notamment dans le domaine des énergies durables et autres technologies environnementales, sur lesquelles les compétences des entreprises italiennes sont certaines, mais encore trop peu connues sur le continent.

Concurrence internationale exacerbée

D’où l’importance pour ces dernières «de se greffer sur des projets portés par d’autres», insiste Anco Marzio Lenardon, qui compte également sur la souplesse des PME italiennes pour les voir s’associer aux principales entreprises africaines afin de mieux répondre à leurs besoins.

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