L’Association des professionnels diplômés de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs (APD-ENSI) a fait peau neuve. Samedi dernier, en assemblée générale ordinaire élective, le Conseil d’administration a été renouvelé. Marius Bagny est reconduit pour un mandat de 3 ans. Le nouveau conseil d’administration composé de 15 membres se dit déjà préoccupé par 2 choses.
Il s’agit de la réforme de l’enseignement des sciences et de l’ingénierie en cours. L’APD-ENSI s’est aussi prononcée sur l’utilisation des ingénieurs étrangers au Togo.
«Au cours du mandat écoulé, nous avons mobilisé les professionnels diplômés de l’ENSI pour aller dans la création de l’Ordre national des ingénieurs. Aujourd’hui, c’est chose faite. A partir de maintenant, nous nous mobilisons pour participer à la vie et au fonctionnement effectif de cet ordre », a déclaré M. Bagny en termes de bilan.
La confiance lui étant renouvelée, le président du nouveau conseil d’administration dit vouloir poursuivre ce qui est déjà engagé mais aussi explorer de nouvelles stratégies et mobiliser de nouvelles énergies sur une question préoccupante, celle de la réforme de l’enseignement des sciences et de l’ingénierie en cours.
«Il est important que cela soit bien fait dans l’intérêt supérieur des Togolais et pour le développement de notre pays. C’est une grande responsabilité», a marqué le président de l’APD-ENSI.
En Assemblée générale, une résolution a été prise. Une commission ad hoc sera former pour, dit-on, aller recueillir les informations, comprendre à fond ce qui va être fait et ensuite faire un bench-marking.
«Un bench-marking pour faire des propositions à ceux qui mènent la réforme pour qu’on ne soit pas en marge de ce qui se fait de standard en termes de formation d’ingénieur, pour qu’on soit en train de sortir des produits qui seraient difficiles à être insérés dans le concert des nations, d’autant plus qu’aujourd’hui, nous avons une zone de libre-échange au niveau de l’Afrique. Il ne faudrait pas qu’on forme des ingénieurs atypiques », a souligné M. Bagny.
Se prononçant sur la question de l’utilisation des ingénieurs étrangers dans les grands travaux, le président de l’APD-ENSI dit voir le verre à moitié plein. ... suite de l'article sur Autre presse
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