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Code de la presse du Togo : La critique subtile et le plaidoyer de Reckya Madougou sur l’exclusion des réseaux sociaux

Publié le lundi 1 fevrier 2021  |  Le Tabloid
3ème
© aLome.com par Edem Gadegbeku
3ème édition du Dîner des Icônes centrée sur la promotion de deux femmes entrepreneures d`Afrique
Lomé, le 26 septembre 2015. Hôtel Sarakawa. ICON & Co.GROUP a honoré la ministre béninoise Reckya Madougou et la Togolaise Candide Bamezon-Leguede pour leur engagement respectif au profit de l`inclusion financière et l`entrepreunariat féminin en Afrique.
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Les réseaux sociaux ne sont pas pris en compte par le nouveau Code de la presse au Togo. La question a été suffisamment évoquée au cours du panel organisé, vendredi 29 janvier dernier à l’Hôtel Sarakawa, par la section togolaise de l’Union de la presse francophone (UPF). Cette exclusion – c’est aussi le cas dans le code de la presse du Bénin – ne plaît pas à Reckya Madougou.

«La question des réseaux sociaux, ce n’est pas en l’excluant qu’on va la résoudre. C’est plutôt en anticipant et allant plus vite et au-delà. Mieux, il faut la réglementer (…)», a déclaré la conseillère économique de Faure Gnassingbé, présente aussi à la rencontre. Des propos qui sonnent comme une critique subtile de cette exclusion.

Qu’à cela ne tienne, elle motive cette prise de position. «La vie d’aujourd’hui nous impose la vie et la survie avec les réseaux sociaux. Qu’on le veuille ou non, on la subit. Alors est-ce qu’il faut les contrôler ? (…) Est-ce qu’il faut se priver de quelque chose qui s’impose à notre vie ?», dit-elle, tout en reconnaissant les difficultés à contrôler quelque chose qui est volatile.

Cette exclusion des réseaux sociaux du nouveau code de la presse togolais, mais aussi béninois, Reckya Madougou la conçoit comme un retard sur ou un déphasage par rapport à l’évolution nos sociétés : «Parfois il nous manque de la proactivité par rapport à la dynamique de l’histoire des sociétés. C’est-à-dire que nous ne réglementons pas assez vite et pourtant, la société à une vitesse incroyable».
... suite de l'article sur Autre presse

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