Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Togo-Nathaniel Olympio : “L’élection au Togo a-t-elle toujours sa vertu ?”

Publié le mardi 2 fevrier 2021  |  icilome
Dernière
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Dernière conférence de presse de l`année 2017 de la Coalition des 14
Lomé, le 29 décembre 2017. Siège de la CDPA. Dernière conférence de presse de l`année 2017 de la Coalition des 14. N. Olympio.
Comment


« Quand la souveraineté du peuple est littéralement et systématiquement violée, comment prétendre aller à la conquête du pouvoir au nom de cette même souveraineté ? »

En démocratie, l’élection est l’instrument par excellence de régulation de la vie politique. J’y suis profondément attaché.

Les années 90 à 2000, ont marqué un recul du régime de la pensée unique et la montée progressive de la démocratisation. Malgré les coups portés à ce processus, notamment le coup de force militaire de 1991 contre la primature, l’espérance était grande. Après cette période, le régime du général Gnassingbé Eyadéma repris par son fils a marqué un coup d’arrêt définitif à ce progrès de l’espace politique, en déconstruisant minutieusement et systématiquement les acquis de la lutte pour la démocratie. Dans ce parcours de retour à l’ordre ancien, le sort réservé aux élections est emblématique.

Depuis 1990, le Togo a connu sept élections présidentielles, cinq élections législatives et l’unique élection municipale en trente ans, tenue en juin 2019. Les conditions de ces élections ont été dénuées d’équité à tel point que le régime s’est octroyé la victoire à chacune d’elles, exception faite de la première élection législative tenue en 1994. Hormis pour celle de 1994, l’opposition a constamment contesté les résultats de ces élections et en a dénoncé les conditions d’organisation. Les périodes postélectorales sont souvent émaillées de violence d’Etat, particulièrement en 2005 à la prise du pouvoir issue d’une série de coups d’Etat perpétrée par Faure Gnassingbé – qui cumule déjà 16 ans de pouvoir et 4 mandats –, après le décès de son père qui avait dirigé le pays, sans partage, d’une main de fer pendant 38 ans.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires