Kinshasa, 07 février 2021 (ACP).- Le Président de la République et président en exercice de l’Union africaine (UA), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui dirige le sommet virtuel avec tous ses pairs africains, dimanche, au 2ème jour des travaux du 34ème sommet ordinaire de l’Union africaine, a indiqué avoir inscrit son mandat dans la réalisation de trois grands dossiers.
Selon la presse présidentielle, il s’agit de la gestion de la pandémie de COVID-19, de l’engagement d’une vaccination des populations africains et de la réduction des conséquences économiques y relatives sur le continent, l’opérationnalisation de la Zone de Libre-échange Continental Africain (ZLECAF) et l’accélération du processus des Réformes institutionnelles de l’UA.
En ce qui concerne la pandémie de COVID-19, le souhait des Chefs d’Etat est de renforcer la stratégie commune de lutte contre la pandémie.
Il est vrai que jusqu’ici le continent africain a été relativement moins touché que d’autres parties du monde mais son économie a subi le contre-coup de cette pandémie.
Il ressort de différentes discussions des Chefs d’État, l’impérieuse nécessité d’engager une vaccination massive des populations africaines contre la COVID-19.
Cependant, des défis majeurs restent à relever notamment la recherche des vaccins, des financements et l’acceptation de la vaccination par la population jusqu’ici sceptique de manière générale.
«Alors que nous nous préparons à la tâche massive de vaccination de nos populations contre le COVID-19, nous comptons sur l’UA et ses partenaires pour fournir l’assistance et le soutien dont nous avons besoin», déclarait le Président sortant Cyrille Ramaphosa.
A propos de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continental africain (ZLECAF), considérée comme le rêve des pères fondateurs de l’Union Africaine, les Chefs d’Etat ont souhaité que l’intégration régionale consécutive à sa mise en œuvre se poursuivre.
L’entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021 et la poursuite de ratification par les pays signataires de l’accord est un progrès significatif. D’autres mesures comme la suppression progressive des barrières tarifaires sont attendues. L’industrialisation des économies africaines est un autre défi à relever.
Enfin, au chapitre des réformes institutionnelles de l’Union Africaine, des voix se sont élevées pour une accélération du processus.
Ces réformes concernent notamment la création des institutions financières continentales.
A ce sujet, les Chefs d’État se sont accordés à reconnaitre qu’il s’agit d’une urgence. Il sied de souligner que le Président de la commission de l’UA réélu Moussa Faki Mahamat et la vice Présidente ont prêté serment au cours de ces travaux.