A un mois de l’élection du président de la CAF, certains craignent que le patron du ballon rond mondial, Gianni Infantino, ne soit pas tout à fait neutre.
Dans un mois tout juste, le 12 mars, le football africain connaîtra le nom de son nouveau patron au terme d’un feuilleton à rebondissements dans lequel la Fédération internationale de football (FIFA) n’a cessé de jouer les premiers rôles. Et cette influence pourrait se confirmer jusqu’au bout du processus, puisque c’est encore à la FIFA qu’il reviendra de trancher au sujet de l’éligibilité d’Ahmad Ahmad, l’actuel président de la Confédération africaine de football (CAF).
Le Malgache a du souci à se faire. Elu en 2017, il avait été suspendu en novembre pour cinq ans par le comité d’éthique de la FIFA pour abus de pouvoir et détournement de fonds. Rétabli fin janvier dans ses fonctions par une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui l’autorisait à mener campagne, M. Ahmad a finalement subi un nouveau revers : le 6 février, le comité exécutif de la CAF a demandé à la FIFA de décider de son sort. Son seul espoir de se voir remis en selle est désormais à chercher du côté du TAS, lequel est censé rendre à partir du 2 mars un jugement sur sa suspension.... suite de l'article sur LeMonde.fr