Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi l’homologation d’urgence de deux versions du vaccin contre la Covid-19 développé par l’université Oxford et l’entreprise pharmaceutique AstraZeneca.
Cette homologation d’urgence par l’OMS donne ainsi le feu vert pour que ces deux versions du vaccin soient déployées dans le monde entier via le mécanisme COVAX qui vise à assurer une distribution équitable des vaccins contre la Covid-19. Le vaccin d’AstraZeneca avait déjà été recommandé mercredi dernier par un groupe d’experts de l’OMS.
L'une des deux versions du vaccin homologué est produite par l’entreprise pharmaceutique sud-coréenne SKBio et l'autre par le Serum Institute of India, en Inde.
«Bien que les deux sociétés produisent le même vaccin, le fait qu’il soit fabriqué dans des usines de production différentes exige des examens et des approbations séparés », a précisé le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse à Genève.
La liste d’homologation d'urgence de l'OMS évalue et garantit la qualité, l'innocuité et l'efficacité des vaccins contre la Covid-19 et constitue une condition préalable à la distribution des vaccins via le mécanisme COVAX.
Cette liste a été achevée en un peu moins de quatre semaines à compter du moment où l'OMS a reçu les dossiers complets des fabricants. En plus du vaccin développé par Pfizer et BioNTech, ces deux versions du vaccin d’AstraZeneca sont maintenant les deuxième et troisième vaccins à recevoir une homologation d'urgence.
«Nous avons maintenant toutes les pièces en place pour la distribution rapide des vaccins», a assuré le Dr Tedros. «Mais nous devons encore intensifier la production, et nous continuons d'appeler les développeurs de vaccins à soumettre leurs dossiers à l'OMS pour examen en même temps qu'ils les soumettent aux régulateurs des pays à revenu élevé».
Sur l’équité en matière de vaccins, le chef de l’OMS a rappelé qu’assurer le déploiement rapide et équitable des vaccins à l'échelle mondiale est essentiel pour sauver des vies et stabiliser les systèmes de santé. «Mais cela est également essentiel pour sauver les moyens de subsistance et stabiliser les économies», a-t-il dit.... suite de l'article sur Autre presse