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‘18 personnes responsables de mauvais traitements à l’égard de détenus politiques au Togo’ identifiées’ par le Comité ad hoc du Pr Dosseh

Publié le lundi 22 fevrier 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
A l`initiative du FCTD, des Togolais de divers bords politiques échangent sur la situation politique du Togo
Lomé, les 3 et 4 janvier 2020. Avénou. A l`initiative du FCTD, des Togolais de divers bords politiques échangent sur la situation politique du Togo en vue de l`organisation d`une présidentielle consensuelle et libre. Pr David Dosseh
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Un Comité ad hoc pour la libération de tous les actuels prisonniers politiques au Togo (près de 120 personnes) a vu le jour au lendemain des dernières arrestations de deux leaders de la DMK (à la veille d’une manifestation publique durant le second semestre 2020). Portés à la tête de ce Comité, Pr David Dosseh et ses collègues (Claude Ameganvi, Assiba Johnson, Louis Attiogbé et autres) se sont assignés la lourde mission d’œuvrer à l’élargissement de tous les acteurs politiques (y compris des activistes des droits de l’Homme incarcérés dans diverses prisons sur tout le territoire national).


Les investigations croisées des membres de ce Comité ad hoc pour la libération des détenus politiques ont permis d’identifier au moins 18 personnes responsables de mauvais traitements à l'égard de ces divers détenus au Togo, informe Pr Dosseh. Les résultats de ces travaux autour de la promotion et de la protection des droits humains au Togo ont été transmis aux principales chancelleries occidentales en terre togolaise, ainsi que les organisations internationales qui oeuvrent dans le même domaine de la protection des libertés publiques. «Il appartient à l’Etat d’ouvrir une enquête sur le sujet sur la base des chiffres révélés par nos travaux», souhaite vivement Pr Dosseh, également responsable du FCTD (Front citoyen ‘Togo Debout’, une OSC togolaise). L’esprit de la démarche de ce Comité, c’est de parvenir à l’élargissement de toutes les personnes en prison en ce moment au Togo pour «leurs convictions et activités politiques».

Ratisser large dans une action unitaire nationale

Dans le prolongement de la libération de la SG de la CDPA et de Gérard Djossou du MPDD intervenue quelques jours seulement après la mise sur pied de ce Comité ad hoc, les membres de ce creuset de défenseurs des droits de l’Homme étaient de nouveau face à la presse le 16 février 2021. C’était à la faveur d’une conférence de presse. Cette rencontre avec les professionnels des médias était destinée à publier un mémorandum. Ce document d’une vingtaine de pages dresse dans un premier temps l’état des lieux de tous les militants des partis politiques ou activistes politiques encore en prison, sans distinction (interpelés dans le cadre des activités normales de leurs organisations).

Dans un second temps, David Dosseh, Claude Ameganvi, Assiba Johnson, Louis Attiogbé et autres formulent à l’endroit du régime de Faure Gnassingbé un palette de revendications. En première ligne de cette pléthore de revendications se trouve celle qui demande la «libération inconditionnelle et immédiate de tous les prisonniers politiques du Togo et la réparation-dédommagement de ces citoyens injustement arrêtés, détenus, torturés ou morts en détention».
Au-delà de ses actions pour la remise en liberté des détenus politiques, ce Comité attire en outre l’attention du Gouvernement togolais sur la situation de la liberté de la presse mise à rude épreuve au Togo, la question de l’indépendance de la magistrature togolaise, les assassinats politiques impunis et la gestion des ressources publiques au Togo.

Akoyi A. & K. T.
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