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Renvoi en correctionnelle en France d’une affaire ‘Bolloré au Togo’ : réaction officielle de l’Etat togolais

Publié le dimanche 28 fevrier 2021  |  aLome.com
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration.
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Peu disert sur ces types de sujet, l’Etat togolais n’as pas dérogé à la règle à la faveur du renvoi en France en correctionnelle d’une ‘affaire Bolloré’ autour d’un soupçon de corruption dans l’attribution de marchés portuaires au Togo à la multinationale Bolloré en 2010, à la veille de la présidentielle de mars 2010 dans ce pays.

Les derniers développements en France d’une affaire Bolloré qui font la ‘Une’ de plusieurs médias français depuis 48h «relèvent d’une affaire franco-française qui ne concerne pas le Gouvernement togolais». C’est la principale réaction officielle servie par l’Etat du Togo aux confrères de RFI qui ont contribué à donner une dimension internationale à cette affaire depuis 2 jours.
Au micro du même confrère RFI, Pr David E. Dosseh de l’organisation de la société civile FCTD (Front Citoyen Togo Debout) a aussi réagi. Ce dernier «espère qu’il y aura un procès en France dans cette affaire qui verra la participation des OSC du Togo et de Jacques Dupuydauby (NDLR : opérateur économique évincé au profit de Bolloré en 2010) pour permettre de faire la lumière sur cette affaire de soupçon de corruption».
Une comparution judiciaire aux yeux du FCTD «qui contribuera à la lutte contre la corruption dans les Etats du Sud et tout particulièrement ceux du continent africain». La justice française soupçonne le groupe Bolloré d’avoir soutenu la campagne présidentielle qui a abouti à la réélection de Faure E. Gnassingbé en 2010, en contrepartie de la cession de marchés portuaires.

E. G. & J. G.
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