Les gouvernements pourraient financer les mesures radicales qu’exigent la lutte contre l’extrême pauvreté, la Covid-19 et la crise climatique en recouvrant les milliards de dollars perdus.
Cette proposition a été formulée dans le rapport du Groupe sur la responsabilité, la transparence et l’intégrité financière internationale pour atteindre les objectifs de l’agenda 2030, en abrégé le Groupe Facti.
Ce groupe de travail des Nations unies a publié récemment à New-York son rapport. Ce document indique que "le manque à gagner annuel pour les Etats du fait de l’optimisation et de l’évasion fiscale pourrait par exemple financer au Tchad la création de 38.000 salles de classe et permettre à l’Allemagne de construire 8.000 éoliennes."
Ecoutez lbrahim Assane Mayaki, ancien Premier ministre du Niger. Il a co-présidé le panel Facti. Il répond aux questions de Jean-Claude Abalo, notre correspondant à New-York.