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Renvoi en correctionnelle en France d’une affaire ‘Bolloré au Togo’ : position officielle togolaise permanente depuis 2018

Publié le lundi 1 mars 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
«Question d’actualité au Gouvernement» dans le cadre de la mise en examen de Vincent Bolloré en France
Lomé, le 28 juin 2018. Lomé, siège du Parlement. «Question d’actualité au Gouvernement». Dans le cadre de la mise en examen de Vincent Bolloré dans une affaire de «corruption d’agents publics étrangers, complicité d’abus de confiance, pour faux et usage de faux», le Gouvernement togolais interpellé par les députés. L`exécutif a été représenté par le ministre N. GNOFAM devant les parlementaires. Selon le commissaire du Gouvernement, le processus ayant conduit à la concession du Port de Lomé au Groupe Bolloré date des années 2002 avant l’accession du président Faure Gnassingbé au pouvoir. Selon ce ministre, la procédure d’attribution du marché au Groupe Bolloré a été rigoureusement respectée, et la mise en examen de cet investisseur relève d`une "affaire franco-française". Le ministre N. GNOFAM.
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La position du Togo réaffirmée ce 28 février 2021 dans une affaire de ‘soupçons de corruption du Groupe Bolloré au Togo en 2010’ n’a pas changé en fait depuis 2018.

Ce 28 février 2021, par la voix de son porte-parole Pr Akodah Ayewouadan, l’Etat togolais n’as pas dérogé à sa règle du strict minimum de propos dans le commentaire d’une affaire judiciaire en cours. Tout précisément le renvoi en France en correctionnelle d’une ‘affaire Bolloré’ autour d’un soupçon de corruption dans l’attribution de marchés portuaires au Togo à la multinationale Bolloré en 2010, à la veille de la présidentielle de mars 2010 (dans ce pays ouest-africain).

Les derniers développements en France d’une affaire Bolloré qui font la ‘Une’ de divers médias «relèvent d’une affaire franco-française qui ne concerne pas le Gouvernement togolais». Réaction officielle servie par l’Etat du Togo à des confrères français ce 28 février.
Une position qui rejoint l’essence d’une «Question d’actualité au Gouvernement», dans le cadre de la mise en examen de Vincent Bolloré en France. C’était le 28 juin 2018 devant le Parlement togolais, sur interpellation des députés de l’opposition, Me Isabelle Ameganvi et Jean Kissi.

Dans le cadre de la mise en examen de Vincent Bolloré dans une affaire de «corruption d’agents publics étrangers, complicité d’abus de confiance, pour faux et usage de faux», le Gouvernement togolais avait été interpellé par les députés ce 28 juin 2018. L`exécutif avait été représenté à l’époque par le ministre Ninsao Gnofam (des Infrastructures et des Transports) devant les parlementaires. Selon ce commissaire du Gouvernement, le processus ayant conduit à la concession du Port de Lomé au Groupe Bolloré date des années 2002, avant l’accession du président Faure Gnassingbé au pouvoir le 03 mai 2005.
Suivant des explications fournies par ce ministre, la procédure d’attribution du marché au Groupe Bolloré en 2002 a été rigoureusement respectée, et la mise en examen de cet investisseur relève d`une "affaire franco-française".

La justice française soupçonne le groupe Bolloré d’avoir soutenu la campagne présidentielle qui a abouti à la réélection de Faure E. Gnassingbé en 2010, en contrepartie de la cession de marchés portuaires. L’Etat togolais est souvent peu prolixe sur ces types de sujets internationaux.


J. G. & Akoyi A.
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