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La DMK soutient le procès en correctionnel contre V. Bolloré, s’y constituera partie civile et demande encore la dévolution du pouvoir à A. Kodjo

Publié le mercredi 3 mars 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. Tchakou
La DMK interpelle de nouveau UNIR pour un règlement idoine du différend électoral de 2020.
Lomé, le 04 février 2021. Grande salle du CESAL. La DMK interpelle de nouveau UNIR pour un règlement idoine du différend électoral de fLa DMK interpelle de nouveau UNIR pour un règlement idoine du différend électoral de février 2020.
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Les derniers démêlés judiciaires en date de l’homme d’affaires et milliardaire français Vincent Bolloré ont de grands échos au sein de la classe politique togolaise.
Quelques jour après le refus de la magistrate Isabelle Prévost-Desprez (première vice-présidente adjointe au Tribunal de grande instance de Paris, présidente de la 16 Chambre correctionnelle) d’homologuer la procédure de comparution sur reconnaissance préalable qui concerne V. Bolloré et consorts, le regroupement d’opposants au régime de Faure Gnassingbé (DMK) est monté au créneau ce mardi 02 mars à Lomé.


A la faveur d’une rencontre avec des professionnels des médias, les responsables de la DMK ont exprimé leur soutien à la procédure judiciaire en cours en France qui devra aboutir à la comparution de l’ami du Président Nicolas Sarkozy pour répondre de deux chefs d’accusation. A savoir «soupçons de corruption et atteinte à la souveraineté de l’Etat togolais». Pour le juge français, les faits reprochés à Vincent Bolloré et ses co-prévenus et reconnus par ces derniers ont «gravement porté atteinte à l’ordre public économique et à la souveraineté du Togo».
Une corruption soupçonnée de lui avoir permis d’obtenir la gestion du Port de Lomé et de son 3è quai.
En plus de soutenir cette position du juge Isabelle Prévost-Desprez, la DMK entend se constituer partie civile dans ce procès. Elle salue à l’occasion l’indépendance de la justice française.
A l’endroit du présumé corrompu, le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, les collaborateurs de Dr Agbéyomé Kodjo lui demandent de «tirer toutes les conséquences de cette affaire dans laquelle le principal accusé reconnaît l’avoir corrompu, en démissionnant de lui-même et en remettant le pouvoir à celui sur qui les Togolais ont massivement porté leur choix le 22 février 2020».

Selon des révélations de cette affaire qui défraie de nouveau la chronique depuis le 26 fevrier dernier, l’homme d’affaire français a payé la facture de la communication du candidat Faure Gnassingbé lors de la campagne pour la présidentielle de mars 2010. Une enveloppe s’élevant à 300.000 euros.

A. L. & K. T.
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