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Togo : Des OSC outillées pour mieux relever les défis du financement de la santé

Publié le jeudi 4 mars 2021  |  Societe civile Media
Siège
© aLome.com par Parfait
Siège de l`INAM , dans la capitale togolaise.
Lomé, le 20 aoȗt 2015. L`INAM (Institut national d`assurance-maladie) au plein coeur de la capitale togolaise.
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A Lomé, une vingtaine d’organisations de la société civile renforcent leurs capacités en vue de mieux relever les défis auxquels elles sont confrontées dans leur engagement dans des dialogues et des prises de décisions sur le financement de la santé. Une formation leur a été donnée ce mardi sur cette thématique, ainsi que sur la Couverture santé universelle et le plaidoyer budgétaire.

La formation entendait les amener à s’approprier les fondamentaux du droit à la santé. En plus de leur avoir permis de prendre connaissance des grands défis de la santé en Afrique sub-saharienne, elle a été pour les participants l’occasion d’identifier, ensemble, les sources de ses problèmes et défis. En somme, la formation a donné à la vingtaine d’acteurs invités les compétences et les outils appropriés pour demander plus de transparence sur la mobilisation, l’allocation et l’exécution du financement de la santé.

«La société civile togolaise a vraiment envie de travailler, mais parfois ce sont les moyens qui lui manquent. Ces moyens, il faut pouvoir les mobiliser. Et les partenaires, très souvent, s’adressent directement aux entités étatiques. Pour ceux qui financent la société civile, ils ne le font pas de façon conséquente. A travers cette rencontre, il s’agit de faire en sorte qu’on puisse avoir un groupe de plaidoyer au niveau national qui va accompagner la société civile dans la mobilisation des ressources», explique Augustin Manzama-Esso Kola, un des deux formateurs locaux chefs d’équipe chargés de la formation.

Au-delà, il s’agit aussi, d’après M. Kola, d’analyser les dépenses en matière de santé et de pouvoir ressortir celles qui sont efficaces.

« Il y a beaucoup de dépenses qui sont faites mais une étude à démontrer que près de 40% de ces dépenses sont inefficaces. Ce qui veut dire que si on arrive à arrêter ces dépenses inefficaces, on aura un peu plus de ressources pour refinancer certains aspects de la santé qui ne sont pas encore pris en compte aujourd’hui », souligne-t-il.

La formation a par ailleurs consacré une bonne partie à la Couverture sanitaire universelle (CSU) avec un focus sur le cas de l’Institut national d’assurance maladie (INAM) du Togo.

«Ici également, il s’agit de comment mobiliser les ressources pour aller vers la CSU. L’agenda 2030 et l’ODD 3 obligent les Etats à mettre en place des stratégies permettant à nos communautés d’avoir accès aux soins. Et la CSU suppose que où que la personne, où qu’elle travaille et quel que soit sa situation géographique ou financière, qu’elle puisse avoir accès aux soins de santé de qualité. Et aujourd’hui le gouvernement est en train d’élaborer des stratégies pour l’atteinte de cet objectif. Au cours de cette formation, nous avons pu évaluer ce que fait le gouvernement notamment à travers l’Inam pour l’atteinte de la CSU », fait savoir Augustin Manzama-Esso Kola.

Participant à la formation, Augustin Dokla du Réseau des Associations de personnes vivant avec le VIH au Togo (RAS+ Togo) plaide pour l’élaboration d’une feuille de route pouvant permettre d’amorcer le processus pour tendre vers la CSU. Il souhaite également la constitution d’un front pour mobiliser les acteurs de la société civile et les amener à travailler avec l’Etat pour que la couverture santé soit une réalité.
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