Diplomatie/2è réunion du GST-Mali à Lomé: les avancées enregistrées depuis novembre 2020 encouragées à s’améliorer et s’approfondir

Publié le mardi 9 mars 2021 | aLome.com

© Autre presse par Presidence du Togo
Le Togo accueille la deuxième réunion du GST-Mali (Groupe de soutien à la Transition au Mali) composé des pays membres du G5 Sahel et de la CEDEAO.
Lomé, le 08 mars 2021. Address Hotel 02 février. Le Togo accueille la deuxième réunion du GST-Mali (Groupe de soutien à la Transition au Mali) composé des pays membres du G5 Sahel et de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l`Afrique occidentale). Ouverture des travaux faite par Faure Gnassingbé.

La deuxième réunion du GST-Mali (Groupe de soutien à la Transition au Mali) ouverte dans la capitale togolaise ce 8 mars, s’y est achevée sur une «note de satisfaction» en fin de journée. Les travaux diplomatiques de Lomé se sont félicités des avancées enregistrées depuis la tenue de la réunion inaugurale du GST-Mali en novembre 2020, en terre malienne.

Principale note de satisfaction du GST-Mali, le parachèvement de la mise en place des organes de la Transition via la mise en place du CNT (Conseil national de transition) dont l’installation balise la route, selon les participants, à l’adoption des réformes (institutionnelles et politiques). Toutes choses qui vont permettre une organisation inclusive et transparente des prochaines élections générales au Mali qui connaît une série de crises militaro-politiques depuis 2012.
«Le fonctionnement de l’ensemble des organes de la Transition est un gage non négligeable de la réussite du processus en cours», s’est félicité pour ce faire le relevé de conclusions des discussions qui ont eu lieu dans la capitale togolaise.
Le rendez-vous diplomatique de Lomé a en outre salué «le décaissement immédiat de plus de 57 millions de dollars accordé par le FMI (Fonds monétaire international) en appui aux réformes économiques prévues» par les actuels dirigeants du Mali. Dans ce sillage, la réunion de Lomé a aussi convié la communauté internationale à apporter au Mali «l’appui technique et financier nécessaire à la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition et du Plan d’action gouvernemental».

Au nom de l’exécutif malien, le ministre Zeini Moulaye des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a rassuré les partenaires au developpement de son pays «de la poursuite des avancées extraordinaires en branle». Selon les assurances données par cet officiel malien, l’élection présidentielle devant mettre fin à la Transition au Mali «aura lieu en principe au mois de mars 2022».

«Nous espérons une sortie de crise définitive au Mali (…) Nous devons contribuer au développement d’un Etat malien qui promeut la sécurité régionale et des défis communs. Le Mali est un pays-carrefour dont l’instabilité pourrait entraîner l’embrasement de la sous-région. La réussite de la Transition au Mali n’est pas une option, mais un impératif, avec pour fondements les accords d’Alger de 2015», avait exhorté Faure Gnassingbé ce 08 mars, en ouvrant les travaux du GST-Mali.
Les participants à la rencontre de Lomé se sont félicités au passage de l’hospitalité du Togo durant la tenue de ces travaux diplomatiques qui ont réuni des représentants de haut rang des différentes parties du GST-Mali.
Le GST-Mali a pour vocation première de soutenir le Gouvernement de Transition et le peuple malien dans la mise en œuvre de la ‘Charte de la Transition et de sa feuille de route’, adoptées à la suite des négociations menées sous l’égide de la CEDEAO. Co-présidé par l’UA (Union africaine), les Nations Unies et la CEDEAO, le GST-Mali a tenu sa réunion inaugurale l’année dernière à Bamako (au Mali).
La prochaine rencontre diplomatique du GST-Mali est programée sur le mois de juin 2021 dans la capitale malienne, Bamako, selon les composantes de ce Groupe.

Edem GADEGBEKU

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