Togo - La question de la sécurité sociale en faveur des enseignants travailleurs dans le secteur des écoles privées et laïques confessionnelles (EPLC) préoccupe ces derniers temps, l’Ong Solidarité et Action pour un Développement Durable (SADD). Depuis six ans, cette Ong ne cesse de mener le combat à sa manière pour amener les employés à une prise de conscience sur les conditions de précarité qu’évoluent le monde des enseignants des EPLC. Des formations sur leurs droits et devoirs, les prestations de la CNSS ont été déjà faites à leur endroit.
Pour ce qui concerne le privé confessionnel, il existe deux catégories d’enseignants : les titulaires et les suppléants. Ces derniers sont recrutés pour combler le départ à la retraite des titulaires et constituent aujourd’hui plus de 80% du corps. Malgré leurs diplômes académiques (BEPC, BAC et même Licence pour certains), ils gagnent entre 10.000 à 30.000fcfa à peine. Pire encore, dans certaines régions du pays, les salaires des enseignants ne dépassent pas 10.000fcfa pour peu que les effectifs des élèves soient en diminution. Travailler dans cette condition, n’assure pas un lendemain pour penser à sa retraite ou à être déclaré à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Comment trouver la solution efficace ? C’est justement sur cette question que SADD depuis six ans, initie des formations à l’endroit des enseignants des EPLC afin de les outiller et les donner les informations nécessaires.
Ce 21 Juin 2013, pour la deuxième fois, l’Ong avec l’appui financier de Solidarité Mondiale (WSM) a réuni plus d’une trentaine d’enseignants des EPLC venus de Lomé, de Tsévié, Assahoun et Kévé pour les former en tant que pairs éducateurs sur la question de la protection sociale.
Le thème retenu est «Enseignants des EPLC, connaissons les prestations de la CNSS pour mieux sensibiliser nos camarades sur la protection sociale ». Autour de ce thème, les participants vont recevoir des notions nécessaires pour leurs bagages intellectuelles pour mieux sensibiliser les autres.
Rappelons que, dans les privés confessionnels, seuls les titulaires émargent sur les registres de la sécurité sociale, mais eux aussi sont sujets à toutes les tracasseries avant de bénéficier de leur droits (allocations familiales, pensions etc.