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Covid-19 : le variant britannique toujours dominant dans le monde (OMS)

Publié le jeudi 11 mars 2021  |  ONU INFO
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© Autre presse par DR
Des scientifiques avec leur EPI.
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Si certains pays connaissent actuellement une baisse du nombre d’infections à la Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) constate toutefois que les nouveaux variants ont continué de progresser la semaine dernière dans le monde.



Selon l’OMS, la baisse du nombre d’infections dans certains pays est probablement dû à l’application de mesures de santé publique et sociales.

Le variant britannique de la Covid-19 (COV 202012/01) continue de se propager de manière significative. Le dernier rapport épidémiologique de l’OMS publié mercredi montre que le variant britannique a été détecté dans cinq pays supplémentaires. Au total, 111 pays des six régions de l’OMS ont signalé des cas de ce variant.

Depuis la dernière mise à jour du 2 mars, le variant sud-africain (501Y.V2) s’est étendue à trois territoires, pour atteindre 58 pays au total. Le variant sud-africain est présent dans les six régions de l’OMS. « Dans plusieurs zones de la région africaine, le variant 501Y.V2 comprendrait une forte proportion d’échantillons séquencés », a souligné l’agence onusienne.

Le variant brésilien est «1,1 à 1,8 fois plus susceptible d’entraîner la mort»

De son côté, le variant brésilien (P.1) a été signalé dans trois pays supplémentaires. Au total, ce variant est observé dans 32 pays des six régions de l’OMS.

Des enquêtes préliminaires menées à Manaus, au Brésil, où le variant brésilien a été initialement identifiée, ont montré « une transmissibilité accrue par rapport aux variants circulant auparavant ». « Il peut échapper de 25% à 61% à l’immunité protectrice fournie par l’infection précédente, rendant ainsi les personnes susceptibles d’être réinfectées », a expliqué l’OMS.

Selon l’agence onusienne, ce variant est « 1,1 à 1,8 fois plus susceptible d’entraîner la mort ». Les chercheurs brésiliens ayant mené cette étude ont averti qu’il s’agit là « de résultats préliminaires et qu’ils ne sont pas généralisables à d’autres contextes ».

Pour l’OMS, d’autres études et données de séquençage du génome sont nécessaires pour évaluer la transmissibilité et la gravité du variant brésilien. Il est également important de mener ces études en dehors de Manaus car il y a eu une forte hausse des hospitalisations pendant la deuxième vague au Brésil.
Le variant a entraîné « l’effondrement des systèmes de santé à Manaus ». Selon l’OMS, il est donc difficile de déterminer « la cause de la forte mortalité, qui pourrait être due soit au variant, soit à l’effondrement des systèmes de santé, soit aux deux».

L’importance des mesures de santé publique pour freiner la propagation des variants

D’une manière générale, la charge du virus a été très variable d’une région du Brésil à l’autre, l’État d’Amazonas et sa capitale Manaus étant les plus touchés. Il y a eu une forte hausse des cas et des décès signalés au mois de janvier, cependant, tant les cas que les décès ont lentement commencé à diminuer dans cet État, tout en restant élevés ou en augmentant dans l’ensemble du pays.

A noter que le Brésil a connu une incidence et une mortalité élevées dues à la Covid-19, enregistrant plus de 11 millions de cas et 265.411 décès (à la date du 10 mars 2021). Ce qui place ce pays sud-américain au deuxième rang mondial, derrière les Etats-Unis (521.625 décès et 28,7 millions de cas).

Face à cette expansion des variants dans le monde, l’OMS estime que les mesures de santé publique sont d’une importance capitale pour freiner la propagation de la Covid-19, y compris les variants récemment signalés. Selon l’OMS, des données provenant de plusieurs pays où la transmission est importante ont indiqué que la mise en œuvre de la distanciation physique et d’autres mesures de prévention et de contrôle des infections dans les établissements de santé a permis de réduire l’incidence des cas de Covid-19.

«Ce qui a entraîné une diminution des hospitalisations et des décès parmi les patients atteints du coronavirus», insiste l’agence onusienne.
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