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Togo/Lutte contre la torture : Des acteurs du système judiciaire éclairés sur leurs rôles

Publié le mercredi 17 mars 2021  |  Societe civile Media
JPO
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH
Lomé, le 10 décembre 2018. Siège du CACIT. JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH. A travers ces JPO, le CACIT entendait sensibiliser, vulgariser les Droits humains et promouvoir ses activités.
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(Société Civile Médias) – Réunis pendants trois jours à Lomé à l’initiative du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), une trentaine d’acteurs du système judiciaire, de la chaîne pénale et de la société civile ont échangé sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer la lutte contre l’impunité au Togo et relever les défis persistants de la protection des enfants en conflit avec la loi. De cette rencontre, sont sorties plusieurs propositions et recommandations pour renforcer la lutte contre la torture et les mauvais traitements.

Cette rencontre de trois jours, il faut le rappeler, visait à contribuer à la mise en œuvre des recommandations du comité contre la torture en renforçant les meilleures stratégies de lutte contre l’impunité et en apportant une meilleure protection aux enfants privés de liberté contre toutes les formes de violence, y compris la torture et les traitements inhumains et dégradants.

«Durant les trois jours, les participants ont planché sur deux thématiques fondamentales. Il s’agissait d’abord de renforcer les capacités des acteurs du système judiciaire sur la protection des enfants en conflit avec la loi, notamment sur l’angle des mauvais traitements et des tortures qu’ils subissent. Il s’agissait ensuite de définir les stratégies de lutte contre l’impunité au Togo», explique Justin Abalo Badjaliwa, Coordonnateur du Programme Régional-Afrique du CACIT.

L’atelier a donc passé au peigne fin les problématiques de la pratique et de l’encadrement légal de la torture et des mauvais traitements au Togo et au niveau international, notamment la définition internationale de la torture et des mauvais traitements et la définition de la torture au regard des textes nationaux. Elle a abordé les spécificités de la torture et des mauvais traitements à l’égard des enfants ainsi que les mesures pratiques pour la prévention de la torture dans les lieux de privation de liberté (Commissariats, Brigades, prisons et administrations).

Par ailleurs, les acteurs de la chaîne pénale présents à l’atelier ont été éclairés sur leur rôle dans la prévention de la torture et des mauvais traitements.

«Personnellement, j’ai beaucoup appris au cours de cet atelier. Par exemple, on nous a formé sur comment mener une enquête, comment interroger une victime de mauvais traitement. Ce sont des choses que je ne connaissais pas avant. Et elles me serviront forcément dans l’exercice de mes fonctions », fait savoir le juge Gbati Gnon-Manley.

«Cette rencontre a plus que comblé mes attentes parce qu’elle m’a permis de me rendre compte qu’il y a des choses que je ne maitrisais pas, alors que je croyais les connaître. J’en suis sorti plus outillé grâce aux modules et surtout aux explications des experts. Je suis désormais en mesure de mieux comprendre les situations surtout quand il s’agit de la prévention de la torture et des mauvais traitements », indique de son côté Karim Wahabou, fonctionnaire pénitentiaire.
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