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Les pays africains recherchent des moyens pour combler le déficit annuel de financement du développement de 92,8 milliards de dollars US (CEA)

Publié le vendredi 19 mars 2021  |  CEA
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© Autre presse par Primature togolaise
Ouverture du 1er Séminaire gouvernemental de l`équipe Dogbé sous l`égide de F. Gnassingbé, avec pour objectif d`outiller les ministres sur les priorités de l`heure
Lomé, le 12 octobre 2020. Présidence du Togo. Ouverture du 1er Séminaire gouvernemental de l`équipe Dogbé sous l`égide de F. Gnassingbé, avec pour objectif d`outiller les ministres sur les priorités de l`heure. Il s`agit de présenter sur 3 jours de manière détaillée aux ministres la feuille de route stratégique pour les 5 prochaines années du mandat de F. Gnassingbé. Une feuille de route stratégique qui se décline en 10 ambitions et en 42 projets et réformes. Ministres SANI YAYA & B. TIEM
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Addis-Abeba, Éthiopie, le 18 mars 2021 (CEA) - Les pays africains recherchent des moyens inventifs pour combler le déficit annuel de financement du développement de 92,8 milliards de dollars américains pour mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030, réaliser l’Agenda 2063 et actualiser l’Accord de Paris ainsi que répondre à la crise de la COVID-19 tout en résolvant les niveaux croissants d’inégalités.

Tel est le message spécial adressé ce jeudi, aux délégués participant à la réunion d’experts de la 53ème Conférence des ministres (COM), à Addis-Abeba par Nassim Oulmane, Chef de la Section de l’économie verte et bleue, de la Division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles, à la CEA.

M. Oulmane, qui présentait le rapport sur les cinquième et sixième sessions du Forum régional africain pour le développement durable (FRADD), fait remarquer que l’Afrique n’est pas en passe d’atteindre la plupart des Objectifs de développement durable étant donné le rythme actuel de mise en œuvre. Son rapport réitère l’appel lancé aux États membres pour renforcer les pôles d’innovation régionaux et nationaux et faire progresser la Science, la technologie et l'innovation (STI).

Selon l’Expert de la CEA, la pandémie sans précédent de COVID-19, parallèlement aux effets du changement climatique, a sapé les progrès du développement et la capacité du continent à financer les Objectifs de développement durable (ODD) et la réalisation de l’Agenda 2063.

«Le changement climatique est une menace existentielle», indique M. Oulmane. Il poursuit en signalant qu’il a été décidé au cours du FRADD7 que des ambitions renforcées, une urgence et un redoublement d’efforts dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris, parallèlement à la mise en œuvre complète, efficace et opportune des ODD, restent la meilleure voie pour parvenir à une prospérité partagée, répondre à la COVID-19 et lutter contre le changement climatique.
À cette fin, une résolution clé du FRADD affirme qu’il est essentiel de renforcer d’urgence les systèmes pour améliorer la collecte, la disponibilité, l’accessibilité, la rapidité et l’utilisation de données et de statistiques ventilées et de qualité dans le but de renforcer le suivi et les rapports sur les deux Agendas de développement dans le contexte de la Décennie d’action et de la COVID-19.

Tels sont les paroles de M. Oulmane aux délégués de haut niveau de la COM2021, suite au FRADD7 qui vient de s’achever à Brazzaville, en République du Congo.

Une autre résolution clé de son rapport exhorte les États membres africains à tirer parti de l’Accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour soutenir l’augmentation de la production, la création d’emplois, le renforcement des chaînes de valeur régionales et développer la résilience aux chocs extérieurs et aux crises futures.

Le rapport note que l’organisation des sessions du FRADD a engendré une forte collaboration et cimenté les relations entre la CEA, les gouvernements hôtes du Maroc en 2019, le Zimbabwe en 2020, la République du Congo en 2021, la Commission de l’Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement (BAD) et le système des Nations Unies. Les États membres africains devraient tirer parti de l’Accord établissant la ZLECAf.
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