Après la polémique née de la décision de la Ligue Professionnelle de Football de ne pas libérer les joueurs internationaux notamment africains pour rejoindre leurs sélections en raison des restrictions anti-Covid-19, les autorités françaises ont finalement accordé une dérogation à ces derniers. Un ‘laissez-passer’ qui n’est pas sans conditions dont le rapatriement en vol privé vers leurs clubs. Une condition qui n’est pas du goût de certaines fédérations africaines.
Ne serait-ce pas un cadeau empoisonné qu’auraient fait les autorités françaises aux joueurs internationaux désireux de rejoindre leurs sélections pour disputer les deux dernières journées de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour les Africains, et pour les Européens, les éliminatoires pour la Coupe du monde 2022?
En effet, les dérogations étaient assorties de conditions plutôt drastiques. Si les joueurs ne sont plus contraints d’observer une septaine à leur retour en France, ils devraient passer des tests PCR quotidiens pendant sept jours. Les fédérations étrangères devront respecter un protocole sanitaire strict. Enfin, les joueurs devront rentrer en France avec des avions privés. C’est ce dernier point qui est à nouveau source de crispations entre les fédérations africaines et la LFP.
De nombreuses sélections africaines n’ont évidemment pas les moyens de rapatrier leurs joueurs en vol privé. Pareil pour certains clubs notamment en ligue 2. Chaque club de L1 et L2 devra donc agir au cas par cas. C’est ainsi que certains joueurs ont eu leur ticket de sortie tandis que d’autres non, en raison de problèmes logistiques et/ou la pression de leurs clubs. ... suite de l'article sur Autre presse