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Les producteurs de plastique créent un Syndicat

Publié le jeudi 25 mars 2021  |  Le Tabloid
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Le Syndicat des producteurs des plastiques et connexes du Togo (SYNPPLACTO) a été créé ce samedi 20 mars 2021, par les employés de la société White Way Sarl, lors d’un congrès constitutif tenu à l’hôtel Amoukadi à Adétikopé. Les employés se sont convenus de créer ce syndicat pour défendre leurs droits devant l’employeur. Ils ont procédé au vote par acclamation des statuts du nouveau syndicat.

«Ce syndicat est créé par le secteur des producteurs de plastique. Dans nos sociétés, nous sommes surtout confrontés aux problèmes de conditions de vie et salariales, c’est ce qui nous a poussés à nous organiser en syndicat. Nous nous sommes fixé des objectifs à respecter dans les prochains jours», a déclaré le Secrétaire Général Atsu WOEKE. Le bureau exécutif du SYNPPLACTO est constitué de treize (13) membres. Le Secrétaire Général les syndiqués à plus de discipline.

Le représentant du bureau régional du travail, Kpandja Laa-wéni, a souhaité au nouveau syndicat de réussir : « Ceux qui sont élus doivent se former et former leurs camarades. Le règlement intérieur est là, faites un effort pour respecter les textes. Vous devez, à partir de maintenant, être plus exemplaires qu’avant. Je souhaite aux membres du SYNPPLACTO un bon début. Encore une fois, félicitations pour la naissance de ce syndicat ».

Pour l’événement, un expert syndical du nom de Didier Yéblé a été invité. Dans sa communication, il a rappelé aux membres ce qu’est une organisation syndicale et ses prérogatives. « Le syndicat n’est pas créé pour être une force d’opposition à l’entreprise. Le syndicat est plutôt un partenaire social qui discute du fonctionnement de l’entreprise avec l’employeur».

Et d’ajouter : « Le syndicat est confronté à plusieurs défis. Entre autres, peu de personnes sont syndiquées. En effet, à peine 2 % des Togolais sont syndiqués». M. Yéblé a exhorté les délégués syndicaux à penser avant tout à l’intérêt supérieur des membres pour ne pas tomber dans le piège de la corruption », car, a-t-il dit, « c’est cela qui tue le monde du travail».
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